Commentaire de CESAR sur l'article "Je maintiens que la France n’a rien à se reprocher au Rwanda."
CESAR (email) le dimanche 23 juin 2019 à 20:16 sur Je maintiens que la France n’a rien à se reprocher au Rwanda.
Raphaël Glucksmann est un comique. Le fait d'être pro-Tutsi a gravement altéré son sens d'honnêteté intellectuelle la plus élémentaire. Ce qui est grave pour celui-ci est qu'il nie même l'évidence à savoir le déclenchement de la guerre par les Tutsi contre les Bahutu aux seules fins de s'emparer du pouvoir par la force. Selon, lui, un bon matin, les Hutu se sont réveillés et ont décidé de massacrer les Tutsi. Lors de l'interview accordé à Charles Onyango Obbo du Journal the Monitor ougandais, du 26 au 3 mars 1993, Kagame a avoué que le problème rwandais n'est pas ethnique c'est-à-dire problème Hutu-Tutsi mais strictement politique. Dans cet interview, Kagame a précisé que son objectif est de changer le régime existant puis mettre en place un nouveau régime et une nouvelle armée. En somme, il a avoué que son objectif est de liquider le président Habyarimana, ses collaborateurs et les hauts fonctionnaires aussi bien civils que militaires afin de s'emparer du pouvoir. C'était une condition sine qua none. Même une personne pourvue d'insanité d'esprit le comprend parfaitement. Raphaël Glucksmann, nie l'existence des déclarations publiques de Kagame faites devant le monde entier.
Sur l'assassinat du président Habyarimana par Kagame, cet assassinat est un fait établi et subséquemment toute affirmation contraire constitue une fabulation voire une divagation. Devant les journalistes du monde entier, Kagame a reconnu son méfait. Il est dès lors hasardeux pour qui que ce soit de soutenir le contraire. Un agent de renseignement de la MINUAR, Amadou DEME, opérant sur l'ensemble du Rwanda, dans son livre intitulé RWANDA 1994 ET L'ECHEC DES NATIONS UNIESTOUTE LA VERITE Le Nègre éditeur2011 est limpide sur ce point. Voici ce qu'il dit.
"Puis, ce qui est rarement rapporté, j'entendis des coups de feu secs qui avaient l'air ciblés de la vallée derrière le CND (où était installé le RPF), ce qui corroborera des infos arrivées plus tard comme quoi le RPF avait commencé à nettoyer la zone...Ce n'était pas encore la GP qui tirait. Le RPF est ensuite sorti derrière l'hôtel Méridien pour se placer le long de la route principale entre Urugwiro et le circuit de Kimihurura, et se mit à creuser des tranchées le long de cette route...
Le RPF s'était bien préparé. Je ne connais pas d'officier, notamment parmi les observateurs qui doutaient que le RPF puisse être l'auteur de l'abattage de l'avion. Il fallait s'adapter au silence officiel sur le sujet, mais cela grondait parmi nous: «il y a une mission implicite dans la Mission pour clairement mettre en place le RPF» dirent la majorité des observateurs.
… pendant ce temps avec Frank et JP nous allâmes vérifier une des caches dont il nous parlait. C'était au siège du MRND, où nous pûmes entrer sans difficulté. Dans une petite pièce on a vu trois caisses d'AK 47, sans les munitions, et une caisse de grenades...j'étais déçu. En plus on apprit que JP n'était pas un membre de la GP, mais un chauffeur du MRND, licencié, et qu'il faisait des petits trafics...Il nous montrera ensuite des lieux qui étaient sensés être des planques, mais en nous disant qu'on ne pouvait y aller...Puis Frank me fit remarquer que Karake du RPF-FPR et lui se connaissaient très bien...On a attiré mon attention ensuite sur le fait que tout cela avait été organisé avec Charles Ntazinda, le voisin de JP, conseiller du ministère des Affaires étrangères ( qui était proche du RPF...) »
Ce livre écrit en français et en anglais a été lu par les francophones et anglophones. Il a fait l’objet de commentaires dans les deux langues. Les maîtres du Rwanda et les excroissances du régime Kagame opérant en France en l’occurrence notamment l’association Survie dont Glucksmann hurlent chaque fois qu’un Rwandais et/ ou étranger évoque la responsabilité notoire de Kagame et les siens dans l’assassinat du Président Habyarimana et conséquemment dans les massacres qui ont été commis contre les Rwandais tant Hutu que Tutsi. Or, sur les déclarations de cet agent de renseignement Amadou Deme, Sénégalais, le constat est le silence de tombeau observé par Glucksmann et ses amis.
L’évocation de la responsabilité du Président Mitterrand dans le drame rwandais constitue une malhonnêteté manifeste et une mauvaise foi. Amadou Deme n’est pas le premier à affirmer expressément que c’est que Kagame qui a assassiné le président Habyarimana. Les témoins oculaires existent. Dès lors que Kagame a reconnu publiquement l’effectivité de son méfait, nul ne peut prétendre mieux connaître les causes et conséquences des crimes qui ont été commis par Kagame ou mieux les connaître que lui. Question: pourquoi Glucksmann est-il intellectuellement tombé aussi bas ? La question que tout homme rationnel peut se poser est la suivante : pourquoi criminel notoire qu’est Kagame qui a même reconnu ses méfaits, fait les tours du monde, reçoit des récompensés des Présidents des Etats dits de droit comme président français , Macron ( remise des clefs de l’OIF) reste-t-il impuni, le tout nonobstant Les dizaines de plaintes pénales qui ont été déposées dans ces Etats par les membres des familles de ses victimes contre lui ?
Amadou Deme est précis: c'est Kagame qui a assassiné la président Habyarimana. Ce sont les soldats du FPR sur ordre et sous le commandement de Kagame qui les premiers ont canardé la Garde Présidentielle dans la nuit du 6 au 7 avril 1994 et la GP a légitimement réagi. C'est donc le FPR sous le commandement de Kagame qui a déclenché la guerre généralisée sur l'ensemble du Rwanda et les assassinats cibles dans la même nuit. La liste des non exhaustive des victimes de Kagame dans la nuit du6 au 7 avril 1994 permettra aux lecteurs de se faire une opinion sur le véritable responsable des crimes qui ont été commis au Rwanda contre les Hutu, les Tutsi et les Twa. Aussi, cette précision permettra aux juges français de ne pas rendra des jugements truffés d'énormités juridiques inexcusables dans les affaires des Rwandais et lourds de conséquences quant à la qualité des travaux des étudiants français faits sur le drame rwandais ( voire l'arrêt sui generis en matière d'énormités de la Cour d'Appel de Bobigny dans l'Affaire Simbikangwa, handicapé cloué dans la chaise roulante depuis 1986, qui a été condamné pour avoir planifié et exécuté le génocide dit des Tutsi).