CE JOUR-LÀ.. 2 MARS 1997, À TINGITINGI
CE JOUR-LÀ... 2 mars 1997, le camp de réfugiés rwandais de Tingi Tingi (au Zaïre) est détruit par les éléments de l'Alliance des Forces Démocratiques de Libération, appuyées par celles de l'Armée Patriotique Rwandaise, mettant en fuite des milliers de réfugiés rwandais.
(2/6) Après l'attaque du camp de Mugunga, Tingi Tingi était à ce moment-là un des plus grands camps de réfugiés au monde, occupé par plus de 500.000 réfugiés. Les éléments de l'AFDL/APR l'avaient détruit au mortier et à la mitrailleuse, tuant des milliers de personnes.
(3/6) Des centaines de milliers d'autres furent jetées sur les routes de l'exil, à travers la forêt équatoriale et sans aucune assistance humanitaire. Beaucoup d'entre elles trouvèrent la mort, tuées par leurs poursuivants et d'autres par la faim, les maladies et l'épuisement.
(4/6) Situé dans la province du Maniema, à plus de 400km de Bukavu, le village de Tingi Tingi avait accueilli d'avril 1994 à février 1997 entre 200.000 et 500.000 réfugiés rwandais. A partir de novembre 1996, la population de Tingi Tingi s'était considérablement accrue.
(5/6) On y recensait près de 500.000 réfugiés, essentiellement des rescapés des tueries perpétrées par les militaires de l'AFDL lors de leur passage et destruction des camps d'Uvira (Lubarika, Luberizi, Ndunda, Rusabagi...) et des alentours de Bukavu et Goma (en octobre-nov 1996)
(6/6) Avec l'avancée de l'AFDL, certains réfugiés avaient déjà quitté le camp de Tingi Tingi mais plusieurs milliers d'entre eux s'y trouvaient encore en mars 1997, parmi lesquels de nombreux malades et des enfants non accompagnés.