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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

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C
"Gabon: "Le président de la République, c'est moi" <br /> <br /> Les propos de Ping sont surprenants pour un homme qui fut président de l'Union Africaine et entend diriger son pays. Il me semble que le Gabon est un Eta souverain qui a des institutions légales, que le Conseil Constitutionnel gabonais est seul compétent pour régler le contentieux relatif aux choix du Président par le Peuple Gabonais. S'il était conséquent avec lui-même et crédible, il aurait dû saisir le Conseil Constitutionnel de son pays pour régler ce contentieux dont il prétend qu’il lui est favorable. . Or, Jean Ping s'autoproclame président. Par ses dires, il offre aux Africains un spectacle décevant. Ce monde entier dont il parle, c’est lequel ? En France, tout candidat perdant à une élection présidentielle mais qui prétend l’avoir l’emportée, saisit le Conseil Constitutionnel français. Seule est compétent de dire s’il a gagné ou s’il a effectivement perdu. En s’autoproclamant président du Gabon, il pense que les maîtres du monde va enjoindre Ali Bongo de reconnaître Ping comme Président du Gabon à l’instar du Président Gbagbo à qui ces mêmes donneurs de leçons de démocratie ont sommé de reconnaître sa défaite alors que le Conseil Constitutionnel de son pays, la Côte d’Ivoire, Etat souverain, avait déjà proclamé des résultats qui lui étaient favorable. Il convient de précise que, contrairement à Ali Bongo, le Président Gbagbo, lui, a proposé au perdant Ouattara le recomptage des bulletins de vote. Celui-ci a refusé. Le Président Français d’Alors comme l’ensemble de la classe politique française y compris les socialistes ainsi tous les médias français, étaient pro-Ouattara. Ils ont approuvé la décision de Sarkozy rejetant la proposition du Président légal de Côte d’Ivoire. Or, les mêmes personnes et médias demandent à Ali Bongo d’accepter le recomptage des bulletins de vote. Au regard de l’ensemble des faits, le Président Français avait, au nom de son pays, décidé d’avance d’éjecter le président Gbagbo, vif ou mort et de l’envoyer en prison à la Haye pour toute sa vie. Dans l’Affaire Bongo-Ping, deux frères (appartiennent tous les deux à la même loge maçonnique française) et ex-oligarques du régime Bongo père), certains dirigeants français ont fait leur choix : Monsieur Ping en oubliant sciemment que le Gabon est un Etat qui a des lois et que comme en France, celles-ci s’imposent à tous les Gabonais même s’ils sont appuyés par le Saint Esprit. L’existence de très léger écart de voix entre Bongo et Ping ne signifie pas que c’est ce dernier qui a perdu. Ceux qui affirment que ce petit écart de voix signifie que Bongo a procédé au trucage de bulletins de vote, semblent ignorer au USA, pays dit démocratique, l’écart de voix entre Bush fils et Al Gor, étaient inférieur à 1%. L’organe spécialement dédié au règlement du contentieux saisi par Go, a décidé le recomptage des bulletins, le tout en application des lois américaines. In fine, c’est Bush qui a gagné. Par ses déclarations pitoyables et l’envoie des casseurs et criminels en tous genres pour semer la terreur contre les personnes et détruire les biens publics, Ping apporte les preuves que l’étoffe de Président est plus grand pou lui. Il a 73 ans. Il est membre de l’oligarchie gabonaise qui concentre dans ses mains plus de 90 % de la richesse de l’Etat Gabonais, et ce, depuis qu’il a quitté la faculté d’économie en France. A son actif, quelles sont ses actions positives au bénéfice des gabonais ? Pourquoi n’a-t-il pas démissionné sous Bongo père pour montrer qu’il n’entend pas participer aux méfaits du régime clanique Bongo, dénoncés aujourd’hui par lui ? Il a demandé à Ali Bongo de présenter sa candidature à la présidence de l’Union Africaine. Pourquoi l-a-t-il fait alors que le régime Bongo est un régime pourri et que corrélativement le Président Bongo n’est pas Président des Gabonais mais des oligarques de son régime ? A, mes yeux, ses déclarations ne sont pas crédibles. Il s’agit de pures vociférations, inopérantes en tout état de cause. Ses appels aux maîtres à qui il demande de le reconnaître Président du Gabon sont sans effet. L’Homme ne fait que ce qu’il est. Le contentieux entre lui et Bongo peut être utilement être réglé par leur loge maçonnique. Car il s’agit d’un contentieux entre deux frères et non d’un contentieux strictement électoral, si bien entendu il n’a pas saisi le Conseil Constitutionnel de son pays.