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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

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"Burundi : la France propose à l'ONU de déployer des policiers à Bujumbura"<br /> <br /> Quel jeu joue la France? <br /> <br /> Les autorités françaises connaissent les causes exactes du drame qui endeuille des centaines de familles burundaises. Les rapports d'experts envoyés par l'ONU pour enquêter sur les crimes commis au Burundi sont limpides et ont été transmis au Conseil de Sécurité dont la France est membre.<br /> <br /> Le mal qui doit être éradiqué définitivement est les escadrons de la mort formés et armés par Kagame au Rwanda et ce, au vu et au su des millions de Rwandais, pour semer la mort et la terreur au Burundi. <br /> <br /> Les criminels capturés par les militaires burundais et congolais ont été présentés à la presse internationale Les faits ne sont donc pas à prouver. Leur siège est ici au Rwanda. <br /> <br /> Dès lors, les autorités françaises ne peuvent nullement prétendre ignorer les faits notoires.<br /> <br /> Il aurait été judicieux pour la France de proposer l’envoi des policiers au Rwanda à la frontière entre le Burundi et le Rwanda et non pas au Burundi. <br /> <br /> Pour la France, le problème est interne alors qu'il est de notoriété publique qu'il est externe et que l'auteur principal des crimes commis au Burundi n'est autre que Kagame.<br /> <br /> Au regard de la gravité des faits, il me semble que la France aurait pu soumettre au Conseil de Sécurité un projet de résolution enjoignant Kagame à respecter la Charte de l'ONU, le tout sous peine de subir les effets des stipulations de celle-ci.<br /> <br /> Il est impensable et regrettable qu'un individu s'arroge impunément le droit de semer la mort et la terreur dans une région au vu et au su du monde entier sans que ceux qui prétendent être les gardiens de la paix et de la sécurité internationale ne réagissent comme si les Burundais, hier des Congolais du Kivu n'appartiennent pas à l'humanité.<br /> Le refus de sanctionner Kagame dont les méfaits commis contre les Burundais ne sont pas à prouver, est la preuve que la tête du président a été mise à prix par les dirigeants de certains pays. Après leur échec cuisant dans le coup d’Etat contre le Burundais, ils ont opté via Kagame et certains renégats burundais de transformer le Burundi en cimetière. La question est de savoir s’ils réaliseront leur objectif. Face à cette réalité, le Président Nkurunziza dont la mission est au premier chef d’assurer la sécurité des Burundais doit être implacable à l’égard des criminels. L’apathie de l’Union Africaine qui, pourtant a été saisie par l’Etat Burundais conformément à la Charte de l’UA signifie que c’est au gouvernement burundais de prendre les mesures qui s’imposent pour éradiquer le mal. Ce qui, en tout état de cause, exclut toute négociation avec les fossoyeurs des femmes, enfants et hommes de tous âges et conditions burundais, négociation préconisée par la France en l’occurrence. La qualité d’un chef d’Etat est appréciée au regard des décisions prises par lui dans les circonstances difficiles.
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"Burundi : la France propose à l'ONU de déployer des policiers à Bujumbura"<br /> <br /> Quel jeu joue la France? <br /> <br /> Les autorités françaises connaissent les causes exactes du drame qui enduille des centaines de familles burundaises. Les rapports d'experts envoyés par l'ONU pour equêter sur les crimes commis au Burundi sont limpides et ont été transmis au Conseil de Sécurité dont la France est membre.<br /> <br /> Le mal qui doit être éradiqué définitivement est les escadrons de la mort formés et armés par Kagame au Rwanda et ce, au vu et au su des millions de Rwandais, pour semer la mort et la terreur au Burundi. <br /> <br /> Les crimininels capturés par les militaires burundais et congolais ont été présientés à la presse internationale Les faits ne sont donc pas à prouver. Leur siège est ici au Rwanda. <br /> <br /> Dès lors, les autorités françaises ne peuvent nullement prétendre ignorer les faits notoires.<br /> <br /> Il aurait été judicieux pour la France de proposer l’envoi des policiers au Rwanda à la frontière entre le Burundi et le Rwanda et non pas au Burundi. <br /> <br /> Pour la France, le problème est interne alors qu'il est de notoriété publique qu'il est externe et que l'auteur principal des crimes commis au Burundi n'est autre que Kagame.<br /> <br /> Au regard de la gravité des faits, il me semble que la France aurait pu soumettre au Conseil de Sécurité un projet de résolution enjoignant Kagame à respecter la Charte de l'ONU, le tout sous peine de subir les effets des stipulations de celle-ci.<br /> <br /> Il est impensable et regrettable qu'un individu s'arroge impunément le droit de semer la mort et la terreur dans une région au vu et au su du monde entier sans que ceux qui prétendent être les gardiens de la paix et de la sécurité internationale ne réagissent comme si les Burundais, hier des Congolais du Kivu n'appartiennent pas à l'humanité.<br /> Le refus de sanctionner Kagame dont les méfaits commis contre les Burundais ne sont pas à prouver, est la preuve que la tête du président a été mise à prix par les dirigeants de certains pays. Après leur échec cuisant dans le coup d’Etat contre le Burundais, ils ont opté via Kagame et certains renégats burundais de transformer le Burundi en cimetière. La question est de savoir s’ils réaliseront leur objectif. Face à cette réalité, le Président Nkurunziza dont la mission est au premier chef d’assurer la sécurité des Burundais doit être implacable à l’égard des criminels. L’apathie de l’Union Africaine qui, pourtant a été saisie par l’Etat Burundais conformément à la Charte de l’UA signifie que c’est au gouvernement burundais de prendre les mesures qui s’imposent pour éradiquer le mal. Ce qui, en tout état de cause, exclut toute négociation avec les fossoyeurs des femmes, enfants et hommes de tous âges et conditions burundais, négociation préconisée par la France en l’occurrence. La qualité d’un chef d’Etat est appréciée au regard des décisions prises par lui dans les circonstances difficiles.