Rwanda : la Cour Pénale Internationale serait raciste, selon Louise Mushikiwabo
"Connaissez-vous un Blanc condamné par la Cour Pénale Internationale?", lance Mme Louise Mushikiwabo au journaliste de la Deutsche Welle (voir vidéo) qui lui demande son opinion sur la justice internationale.
Dans cette interview réalisée en anglais, la ministre rwandaise des affaires étrangères, tendue à l'extrême et à l'affût de la moindre occasion pour polémiquer au lieu de répondre aux questions du journaliste, LOUISE MUSHIKIWABO crie au racisme judiciaire que pratiquerait la CPI à l'encontre de certains dirigeants africains accusés de génocide ou de crimes contre l'humanité. La soeur de feu Landoald Ndasingwa monte au créneau pour défendre ces criminels qu'elle présente comme de simples victimes du racisme anti-africain. En déclarant que tous les gouvernements du monde avaient "le droit de tuer leurs opposants", non seulement elle se fait l'avocate d'Omar El Bechir, de Paul Kagame et de Charles Taylor, pour ne citer que ces trois criminels avérés, mais encore elle reprend là, en les justifiant a posteriori, les arguments de ceux qui ont assassiné des centaines de milliers de Tutsi, dont ses propres parents, au motif qu'ils avaient soutenu la "rebellion tutsi du FPR". Étonnante réaction de la part de cette rescapée du génocide des Tutsi qui accepte de vendre son âme au régime criminel de Kagame. Ceci explique sans doute cela. Faire toujours plus pour rester dans les bonnes grâces de Kagame. Il a suffi de quelques années dans les allées du pouvoir pour voir cette femme jadis si douce et prévenante se transformer en lionne insensible prête à tout dévorer sur son passage, jusqu'à renier ses convictions. Sa prestation à la Deutsche Welle montre une femme au cœur dur, n'hésitant pas à mentir pour justifier les crimes de son mentor Kagame à qui certaines sources proches du Tribunal Pénal International pour le Rwanda - TPIR - attribuent pourtant le massacre de la famille de son frère Landoald Ndasingwa et de leur vieille maman en visite chez son fils Lando le jour de leur assassinat. Décidément le pouvoir corrompt.