OLIVET : Pipop, un vélo électrique sans batterie made in Loiret
Pipop, un vélo électrique sans batterie made in Loiret
Avec son Pipop, la société STEE, une entreprise d'électronique d'Olivet (Loiret) propose un vélo électrique qui n'a pas besoin de se recharger, grâce à la technologie innovante des ...
Loiret
Avec son Pipop, la société STEE, une entreprise d’électronique d’Olivet (Loiret) propose un vélo électrique qui n’a pas besoin de se recharger, grâce à la technologie innovante des super-condensateurs.
Adrien Lelièvre, patron de STEE à Olivet (Loiret), prévoit de produire un millier de vélos innovants comme celui-ci, avec assistance électrique, mais sans batterie et sans recharge. LP/Christine Berkovicius
Par Christine Berkovicius
Le 14 janvier 2022 à 10h10
À première vue, le vélo de ville d’Adrien Lelièvre, un élégant modèle bleu baptisé Pipop, ressemble à une bicyclette électrique « classique ». En fait, c’est un engin révolutionnaire. Électrique certes, mais sans batterie, et l’invention, brevetée, est made in Loiret.
Elle est le fruit de plusieurs années de recherche et de développement menées par sa société d’électronique, STEE, qu’il a reprise en 2016 et qui emploie 25 personnes à Olivet (Loiret). Ce vélo, qui pèse 20 kilos, embarque des supercondensateurs, qui emmagasinent de l’énergie à partir de l’effort produit par le cycliste et la restituent sous forme d’assistance électrique dès qu’il faut appuyer un peu plus sur les pédales, en cas de côte ou d’accélération.
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« Ils ont un rendement excellent. L’avantage, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir rechargé sa batterie quand on a envie de sortir son vélo. On consomme moins, et en plus ces composants ne contiennent pas de terres rares », souligne le patron.
L’entreprise dont l’activité essentielle est la fabrication de cartes électroniques a déjà assemblé 20 vélos, qu’elle réalise en désossant des bicyclettes du commerce pour y insérer sa technologie. Ils ont été commercialisés en quelques jours, auprès de quelques-uns des 10 000 fans qui suivent le projet de STEE sur les réseaux sociaux.
Des engins vendus 1995 euros pour le moment
STEE va maintenant lancer la fabrication d’une centaine d’unités supplémentaires et compte en produire un millier en un an. La petite entreprise vient aussi de signer avec l’enseigne Boulanger pour la future distribution de ses engins, qui sont actuellement vendus au prix de 1995 euros.