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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

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C
Par sa décision, la CADHP acquitte définitivement Ingabire Umuhoza Victoire. Désormais, l'arbitraire dont elle a été victime n'est plus à démontrer. C'est l'Etat Rwandais qui a été juridiquement condamné par la CADHP. L'Etat est une fiction. C'est le territoire, le Peuple Rwandais et les institutions. Celle-ci sont incarnés par le Président, chef de l'Etat, en l'espèce Kagame. Il incarne ces institutions. Il est garant de la justice pour tous les Rwandais, du respect des droits fondamentaux consacrés par la constitution, loi fondamentale et de la sécurité des Rwandais en l'occurrence. Les droits fondamentaux d'Ingabire Umuhoza Voctoire ont été bafoués en flagrance par celui qui est censé en être garant quant à leur respect. En témoignent ses déclarations publiques sur celle-ci. Kagame, s'est érigé en loi, justice et juge. A travers le Rwanda, c'est celui-ci qui est sanctionné par la CADHP. C'est un camouflet cuisant à son endroit. La question est de savoir s'il va exécuter la décision de la CADHP, organe consacré par l'Union Africaine dont il est président. En cette qualité, est garant du respect intégral de la Charte de l'Union Africaine. L'heure de vérité a sonné pour Kagame. Il est crié sur tous les toits par certains africains qu'il est le premier grand leader politique en Afrique. Un grand leader est celui qui respecte la loi de son pays et celle des institutions africaines. S'il n'exécute pas la décision de la CADHP c'est-à-dire s'il viole en flagrance, sera-t-il considéré comme grand leader ou un hors-la-loi? Il faut saluer le professionnalisme des juges de la CADHP. Ils viennent de prouver que l'Afrique a des juges dont la mission est de dire le droit et rien que le droit. Ils honorent l'Union Africaine et l'Afrique. Kagame essuie un second camouflet cinglant après celui que viennent lui infliger les juges rwandais dans l'Affaire Diane Rwigara. Il est raisonnable de soutenir que dans l'Affaire Diane Rwigara, Kagame a exécuté la sommation du Président Trump et la demande officielle de certains parlementaires américains par laquelle ils ont demandé à Kagame de laisser tranquilles Diane Rwigara et sa mère. Régnant en maître absolu et par la terreur sur le Rwanda avec les appuis des USA, Kagame ne pouvait sûrement pas passer outre l'injonction du Président Trump. Il est regrettable que le Président Américain se soit focalisé sur un seul cas et nullement sur tous les prisonniers politiques rwandais qui croupissent en prison depuis plusieurs années d’une part et les disparus qui sont nombreux d’autre part. S’il faut saluer l’acte du Président Trump, cependant une question de savoir pourquoi Trump s’est-il borné exclusivement sur le cas Diane ? Il faut espérer que c’est le premier acte et qu’il y aura une répétition et qu’il n’enverra plus des réfugiés rwandais aux USA comme des colis avariés. En enjoignant Kagame à mettre définitivement fin à ses agissements contre Diane Rwigara, le Président américain a reconnu que Kagame est un dictateur, expert de renom en matière de violations massives des droits fondamentaux des Rwandais d’une part et qu’il règne sur le Rwanda par la terreur d’autre part. De son côté, en enjoignant à ses obligés que sont les juges de concocter une décision dite d’acquittement des accusées, Kagame a reconnu en flagrance sa tyrannie à l’endroit de Diane Rwigara et sa mère, qu’il est à la fois loi, justice et juge dans son pays. Le président Trump l’a obligé de reconnaître qu’il est un dictateur. Sur la sommation du Président Trump à l’endroit de Kagame et la demande officielle des parlementaires américains, force est de constater le silence de tombeau des oligarques du régime dont Nduhungirehe, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères qui a une haute expertise dans la défense du régime Kagame et de son maître. Il en est de même de l’arrêt de la CADHP évoqué par divers médias internationaux par lequel celle-ci inflige une amande raisonnable à Kagame dans l’Affaire Ingabire Umuhoza Victoire. Nduhungirehe a avalé sa langue. Aussi, personne n’a entendu le ministre de la justice. Dès lors que ces deux ministres sont dépourvus d’autonomie de décision comme tous ministres au surplus, ils attendent l’ordre du chef. Attendons pour voir. Il convient de préciser que plusieurs d’autres affaires contre le Rwanda sont pendantes devant la CADHP. La décision de celle-ci est donc un premier pas sur l’escalier de la justice.
L
Cher César,<br /> Merci pour votre participation active à l'animation de notre website.<br /> La Rédaction