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Publié par JMV Ndagijimana

Le FPR serait-il derrière la tentative d’assassinat contre Christophe Hakizabera?

Par Thomas Nhimana

La communauté rwandaise de Rouen et du Havre est profondément blessée par ce qui est arrivé à l’un de ses ressortissants du nom de HAKIZABERA Christophe, 61 ans, en exil depuis 1973, instruit, pacifique, profondément croyant et pratiquant la religion catholique, considéré comme un sage, très aimé et respecté par les Rwandais qui le côtoient.

En effet, ce mercredi 22 octobre 2009, vers 13h00, Christophe se trouvait dans sa chambre située au 33, rue Giuseppe Verdi où il est hébergé par l’Association France Terre d’Asile depuis presque un an. Il entend quelqu’un sonner à la porte et ouvre pour l’accueillir. Entre alors un certain TAMAZ, plus ou moins 30 ans, originaire de l’ex-URSS (probablement du Kazakhstan) qui se met tout de suite à le tabasser sans pitié en prétextant que Christophe aurait pénétré dans sa chambre pourtant fermée à clé ! Les coups se sont mis à pleuvoir et Christophe les recevait sans  chercher à les rendre et sans opposer aucune résistance. Il ne s’agissait donc pas d’une simple rixe. La réalité est que Christophe a été attaqué, chez lui, sans qu’il y ait des causes  de nature à déchaîner une telle violence.

A la fin,
Christophe se retrouve avec un visage défoncé et irréversiblement trop amoché, les côtes cassés, la bouche déchirée, les dents brisées, les yeux ensanglantés et bien d’autres maux encore. S’il a pu échapper à la mort, c’est parce qu’un témoin qui a assisté impuissant à cette scène macabre a pu s’échapper pour  prévenir la police et le SAMU qui sont intervenus avant que l’irréparable ne soit consommé ! Car, selon le témoin, Tamaz avait l’intention affichée d’assassiner Christophe ! Pour quel motif, le mystère reste à élucider !

S’agit-il d’un acte isolé ou ce crime s’inscrit-il  dans la longue liste des réfugiés rwandais assassinés ou empoisonnés en terre d’exile ?  A la solde de qui Tamaz a-t-il agi? La justice ne devrait négliger aucune piste. Et vu que Christophe  en sait peut-être trop sur la réalité du Rwanda, il n’a pas que des amis ! Il  mérite une protection toute particulière, sans doute.


Rappelons que le délinquant, Tamaz, est déjà connu des services de police. Il pratique les arts martiaux et le quartier le voit prendre régulièrement de la drogue dont le chanvre et bien d’autres stupéfiants. Et pourtant, il est hébergé, dans le même appartement avec 4 autres  personnes  (dont
Christophe) qu’il met dans une insécurité continuelle. Il reste à savoir ce qui est caché dans cette chambre (de Tamaz) dont la pénétration est passible de mort !


En tout cas, pour la communauté rwandaise la douche est trop froide et le choc à son comble. Fuir les misères politiques du Rwanda pour venir se faire tabasser gratuitement en France, cela n’est pas trop facile à concevoir ! En plus, on sait qu’en Afrique, au moins en tant de paix, une personne âgée est très respectée et jamais battue ! Celui qui a le malheur de se rendre coupable d’un tel crime se voit vite corrigé par toute la communauté et ça n’offense personne s’il se retrouve avec des bras cassés ! C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la colère qui bouillonne dans les cœurs de quelques jeunes rwandais de Rouen et du Havre qui pensent s’organiser en bande pour punir Tamaz ! Mais dans un pays de droit comme la France, une telle attitude serait, non seulement trop dangereuse mais aussi compliquerait l’affaire. Agir en  bande organisée est plus condamnable que le crime de Tamaz !  Laissons la justice faire son travail. Attendons que l’article 222 du Code pénal soit, en l’occurrence, appliqué. Car Tamaz n’a pas seulement porté atteinte à l’intégrité physique de
Christophe mais surtout, après l’avis des médecins, il pourrait bien être reconnu coupable « des violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente »( Code pénal, art 222, 9) et plus grave encore, « sur une personne d’une particulière vulnérabilité due à l’âge » (art222, 10). Si jamais les faits sont ainsi qualifiés, Tamaz encourt jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle et 150.000 euros d’amende. A bon entendeur, salut !


Aux dernières nouvelles, Tamaz est entre les mains de la police.
Christophe est hospitalisé au CHU de Rouen et souffre beaucoup. Il n’est pas nécessaire d’être spécialiste pour voir que, vu son âge, son état physique et mental, même s’il s’en tire, il gardera des séquelles plus ou moins graves  pour le reste de sa vie.

Nous espérons que l’Association France Terre d’Asile qui fait de son mieux pour aider les demandeurs d’asile apportera le secours nécessaire à
Christophe que ce malheur plonge dans une grande détresse physique et morale  qui  vient aggraver une  solitude déjà insupportable étant donné que depuis 1994 Christophe n’a pas vu sa famille en exil en Uganda jusqu’aujourd’hui. Et nous osons demander, last but not least, qu’à l’avenir, l’association  veille  à ne plus héberger « les fous » avec des personnes fragiles, ni dans la même chambre, ni dans le même appartement !


Thomas Nahimana

Le Havre, 23octobre 2009

Source

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Qui est HAKIZABERA Christophe ? 


Né en 1949 à Gitarama, sorti Chef de la 9ème Promotion de l’École des Officiers au Rwanda avec le Grade de SousLieutenant en 197, a fui en Ouganda en 1973 à la suite du Coup d'Etat du Général-Major Habyarimana, a rejoint en Ouganda le Front Patriotique Rwandais (FPR) en 1990, a fui le régime du Front Patriotique Rwandais (FPR) en 1995. Vit en exil depuis.


Christophe Hakizabera, un témoin clé à charge contre le président Paul Kagame


Lettre adressée par Christophe Hakizabera (1999) à la commission de l’ONU chargée d'enquêter sur la responsabilité de l'ONU dans le drame rwandais :


"Monsieur le Président de Ia Commission,

 

C'est un grand plaisir pour moi et pour tout le peuple rwandais d'apprendre que le Secrétaire Général de l’ ONU vient de mettre sur pied une commission chargée de demontrer le rôle de l'ONU dans le génocide rwandais.

 

Étant un de ceux qui, dès le début, ont commencé avec le FPR en Uganda, je considère que le FPR qui continue à faire des tapages faisant endosser ses propres responsabilités aux autres doit être dénoncé.

Je suis le seul ancien membre du FPR survivant qui ait pu fuir le régime tortionnaire du FPR. Avant que je ne sois tué par le commando du FPR comme ils en ont fait avec M. LIZINDE Théoneste et M. SENDASHONGA Seth, je livre à Ia commission de l'ONU mes mémoires sur le FPR. J'ose espérer que le document éclairera la commission sur les méthodes utilisées par le FPR pour mettre l'ONU dans un piège.

 

A mon avis, la meilleure approche serait de:

1. Créer une commission qui enquêterait sur:

a) Ia tragédie rwandaise depuis 1959 à nos jours et plus spécialement sur le rôle du FPR dans Ie génocide;

b) la tragédie qui ravage la Région des Grands Lacs et l'Afrique Centrale. Il faut que Ia vérité, toute la vérité soit portée à Ia connaissance de toute Ia communauté internationale.

2. Traduire en justice tous ceux qui sont coupables des crimes contre l'humanité devant un tribunal pénal international en toute impartialité.

3. Organiser une conférence internationale sur Ia Région des Grands Lacs et prendre avec sagesse et fermeté toutes les mesures nécessaires pour sortir le peuple rwandais tout entier et ses voisins du cycle d'autodestruction dans lequel une clique de criminels l'ont plongé.

 

Il est inacceptable de continuer à se laisser berner par les mensonges du FPR qui veut piéger la communauté internationale et la soumettre au chantage.

Veuillez trouver en annexe le document que j'ai confectionné à l'intention de la Commission d‘Enquête de l’ONU intitulé « L'ONU dans l'étau des lobbies du Front Patriotique Rwandais (FPR) ».

 

Je reste à votre entière disposition pour des renseignements complémentaires si les mesures adequates sont prises pour assurer ma sécurité et celle de ma famille.

Que Dieu nous protège

 

Fait à Cotonou, le 10 août 1999

HAKIZABERA Christophe

Signé


L'ONU DANS L'ETAU DES LOBBIES DU FRONT PATRIOTIQUE RWANDAIS (FPR)


La communauté Internationale s'est laissée manipuler par les Iobbies du FPR et aujourd’hui, l'ONU doit en payer le prix. La naïvété, l'esprit partisan, la légèreté et l'absence d'analyse et d'esprit critique de certains fonctionnaires conduisent le Secrétaire Général à remettre le systême des nations Unies en examen, en mettant en place une commission chargée d'enquêter sur le rôle de l'ONU dans la tragedie rwandaise

 

Si l'ONU avait était perspicace dès le départ il n'aurait pas accepté le retrait de ses forces au plus fort de la guerre et par conséquent elle aurait évité Ia tragedie dont on ne connait pas, jusqu'à présent, les victimes. Aujourd’hui l'on parle de 800.000 morts tués, mais j'affirme que ce nombre est très loin de Ia réaliité, car aucun travail statistique de dénombrement n'a jamais été fait. Pourquoi on minimise ce nombre? Pourquoi les autorités actuelles à Kigali ne veulent pas procéder au recensement et au dénombrement des victimes?

 

Autant des questions qui laissent planer l'ombre sur les auteurs de la tragédie rwandaise. Tant que ce travail n'aura pas " été fait Ie FPR et ses lobbies continueront à faire endosser Ia responsabilité sur L'ONU, Ia France et les INTERAHAMWE pour couvrir son rôle prépondérant dans le génocide.

Dans Ia préparation de l'attaque du Rwanda par le FPR, les membres fondateurs de cette organisation savaient que les Tutsi en paieront les frais mais ils ne s'attendaient pas aux massacres à si grande échelle.

 

Tous les pronostics faits par les gens du FPR en exil et ses sympathisants s'accordaient pour affirmer que la guerre qu'ils comptaient engager contre les HUTU du Rwanda allait se solder par une victoire rapide du FPR TUTSI et que les victimes civils seraient moins de 500 personnes. Ce sont ces arguments qui ont convaincu le Général Fred RWIGEMA qui hésitait toujours à attaquer le régime Hutu de Kigali.

 

Compte tenu des stratégies de départ du FPR, ces pronostics étaient vrais, mais ne tenait pas compte d'une éventuelle intervention des troupes étrangères du côté des Forces Armées Rwandaises et qui devrait faire traîner la guerre. Quand le FPR a été repoussé par les forces Armées Rwandaises aidées par les Zairois le 3 Octobre t990, il a fallu vite penser au changement de stratégies et de méthodes. C'est ainsi que nous avons abandonné l’idée d'une guerre classique au profit d'une guérilla. Les nouvelles stratégies politiques furent discutées longuement dans un séminaire organisé par le FPR à MBARARA au mois de Janvier 1991.

 

Nous avons conclu que pour s'assurer d'une victoire totale, ii fallait attaquer le régime HABYARIMANA sur tous les fronts ( militaire, politique, diplomatique et médiatique)

 

Stratégie adoptée sur le plan militaire.

 

Pour s'assurer d'une victoire militaite tout en minimisant les pertes en vies humaines, le FPR opta pour ce qui suit:

1.1 Former les cadres politico - militaires et les envoyer sur tout le territoire pour véhiculer l'idéologie du FPR chez les Tutsi sympathisants du FPR. La première école de formation fut implantée à KABALE et MASAKA en Ouganda;

1.2 Infiltrer de petits groupes de 6 à 10 personnes bien formées militairement sur tout le territoire rwandais avec pour mission de terroriser la popuolation, semer la panique et le désarroi chez la population civile, semer le chaos et Ie désordre dans le but de rendre le pays ingouvernable.

1.3 Installer sur tout le territoire des brigades ( milices ) du FPR qui entreraient en action le jour" J".

1.4 Par le biais de ces brigades, apprendre à tout jeune Tutsi le maniement des armes à feu.

1.5 Rassembler le maximum possible d' équipement militaire à repartir sur tout le territoire rwandais sous forme de stocks.

1.6 Recruter le maximum de combattants parmi les jeunes TUTSI qui protégeront les familles Tutsi quand Ie FPR avancerait sur Kigali.

 

Stratégie adoptée sur le plan politique.


La politique du FPR était de diaboliser le régime HABYARIMANA et de se présenter comme une alternative; pour cela il fallait faire ce qui suit:

2.1 Provoquer Ia colère des HUTU en tuant un grand nombre de leurs congénères lors de chaque attaque militaire;

2.2 Reveiller la haine inter-éthnique en dressant les HUTU contre les TUTSI;

2.3 Créer les tensions inter-éthniques en tuant les leadesr HUTU et en jetant les responsabiIités sur le régime HABYARIMANA et son parti le MRND ;

2.4 Camoufler l'identité éthnique du FPR en recrutant des HUTU de services qui adhèrent à l'idéologie du FPR;

2.5 Chercher un HUTU à mettre à la tête du FPR pour se faire passer pour un mouvement rassembleur.

2.6 Créer les tensions entre les partis politiques pour fragiliser l'opposition au régime HABYARIMANA dans le but de réduire l’influence des partis sur la scène politique rwandaise et de promouvoir ainsi un seul mouvement uni qui est le FPR ;

2.7 Inflltrer et noyauter tous les partis politiques;

2.8 Infiltrer toutes les organisations de jeunesse de chaque mouvement;

2.9 Dresser l'opposition politique HUTU contre le régime HABYARIMANA en organisant à travers les partis politiques les manifestations qui devraient dégénérer en troubles provoquant ainsi des mécontentement au sein de la population et par conséquent justifier la nécessité d'un changement de régime.

2.10 Calomnier l'Eglise Catholique qui prêche l’égalité entre les hommes et ayant contribué à l'éducation des masses populaires.

2.11 Liquider un grand nombre du clergé HUTU afin de les faire remplacer plus tard par les TUTSI.

2.12 Terroriser les missionnaires Catholiques pour qu'ils quittent le pays car ils sont des témoins génant et obstacles à l'exécution du plan du FPR dans tout son ensemble.

2.13 Tuer les anciens missionnaires qui connaissent l'histoire du Rwanda parce qu'ils sont responsable de ce qui s'est passé en 1959 quand les TUTSI ont perdu le pouvoir au profit de l’élite HUTU formée par ces mêmes missionnaires dans les petits Séminaires.

2.14 Menacer les troupes étrangères qui voudront intervenir au Rwanda pour protéger les TUTSI

2.15 A l 'arrivée de Ia MINUAR il a été convenu de ce qui suit: Manipuler la MINUAR à travers le Général Dallaire à qui on doit chercher une jolie fille TUTSI très intelligente et capable de l'influencer et le manipuler;

2.16 Utiliser les relations personnelles de la Canadienne Mme Hélène NDASINGWA Landoald avec son compatriote Dallaire dans le but d’avoir accès permanent à l'information de la MINUAR et de la manipuler.

2.17 Informer constamment la MINUAR des crimes commis au Rwanda en prenant soin d'incriminer le MRND et les INTERAHAMWE ( alors que beaucoup de ces crimes étaient commis par le FPR sur des populations civiles ); assassinat politiques, attentats a l'explosif, massacres des civils;

2.18 Profiter de la colère des HUTU pour les accuser de préparer un génocide contre les TUTSI.

3. Stratégie adoptée sur le plan diplomatique et médiatique

Pour isoler le gouvernement rwandais et discréditer le régime HABYARIMANA, le FPR a décidé de faire ce qui suit:

3.1 Infiltrer les missions diplomatiques étrangères accreditées à Kigali pour leur filer les informations fabriquées par Ia tête pensante du FPR;

3.2 Informer les missions diplomatiques sur toutes les actions commises sur tout le territoire même celles qui sont perpétrées par le FPR en prenant soin de jeter toute Ia responsabilité sur le MRND et aux INTERAHAMWE.

3.3 Mettre en place une station radiodiffusion pour médiatiser l’idéologie du FPR et diaboliser le régime HABYARIMANA et son parti MRND. Cette radio fut baptisée "MUHABURA" et fut placée sous Ia direction d' un extrémiste TUTSI alors connu sous le nom de Commandant SHABANI RUTA qui plus tard portera le nom du major RUTAYISIRE Wilson. La Radio MUHABURA qui, a longueur des journées diffusait des propos provocateurs à l’endroit du régime HABYARIMANA a été très néfaste au peuple rwandais, car c'est en réaction des propos diffusées par cette radio que les "extrémistes " Hutu' ont monté leur propre radio indépendante, la Radio Télévision des Milles Collines (RTLM) qui renseignait les HUTU sur la méchanceté des TUTSI et demandait à ceux-ci d' être vigilant et de se défendre contre les TUTSI. Par ailleurs c’est cette même radio MUHABURA qui a cassé l'unité nationale en exacerbant l’ethnisme, le régionalisme et les haines entre les partis politiques.

 

Toutes ces stratégies ont été mises en application par le FPR mais elles n'ont, pas toutes, produit les effets escomptés. Bien que les stratégies d’ordre militaire furent une réussite totale, politiquement le FPR a récolté un échec total et qu'il sera difficile à réparer.


Tous les démons propres à chaque ethnie se sont réveillés et ont semé la haine dans les cœurs des TUTSI et des HUTU. Les deux ethnies bien que faisant partie d'une même nation sont désormais devenus des ennemis jurés et leur cohabitation sera, à mon avis très difficile. Bien sur, le FPR a réussi a diviser les HUTU et à créer une opposition farouche au régime HABYARIMANA et à son parti MRND, mais de l'autre côté la politique de diabolisation de tout le parti MRND par le FPR a permis à tous ceux qui n' étaient pas d'accord avec l'idéologie du FPR de se rassembler en un mouvement appelé "POWER" pour faire un front commun contre le FPR. Face à cet échec, le FPR a élaboré un plan macabre qui devrait conduire le pays dans le chaos, la mort du Président HABYARIMANA. Celui-ci était considéré comme un obstacle majeur à la prise du pouvoir par Ia force.


La première réunion de planification de l'assassinat s'est tenue à KABALE dans les locaux de l’évêché sous les auspices de l'Évêque HARERIMANA. Plus tard, des réunions de ce genre se tiendront à MBARARA dans la résidence du Général-Major Salim Saleh, demi-frère du Président Ugandais Yoweri KAGUTA MUSEVENI, puis on sait pertinemment que la décision de tuer le Président HABYARIMANA a été prise à BOBO-DIOULASSO au BURKINA FASO en Mars 1994 et que le Major Paul KAGAME a participé à cette réunion. Le plan d'assassinat du Président HABYARIMANA a été révélé aux TUTSI de l'intérieur qui ont mis KAGAME en garde contre des conséquences fâcheuses et désastreuses d'un tel assassinat et ont demandé à KAGAME de ne pas commettre une telle bêtise dont ils connaissaient à l'avance les conséquences et le prix de sang à payer.


Mais KAGAME tablant sur une victoire militaire éclair, la prise de Kigali endéans 3 jours et la limitation des pertes en vies humaines à 500 victimes, bilan que le FPR jugeait acceptable compte tenu des résultats escomptés: à savoir la prise du pouvoir total à Kigali. Pour le FPR, seuls comptaient les TUTSI de Ia diaspora tandis que la grande partie des TUTSI de l’intérieur étaient considéré comme faisant partie de ceux qui ont été corrompu par le régime HABYARIMANA Ceci explique pourquoi la mort des milliers des TUTSI n'a affecté en rien le FPR qui s'est servi de leur malheurs pour légitimer son coup d'état par la force étrangère et même Onusienne qui interviendront au Rwanda pour sauver qui que ce soit.


N'importe quelle intervention aurait gêné la prise du pouvoir par force par le FPR. Il est clair que KAGAME avait besoin d'un marais de sang des TUTSI pour justifier plus tard l'extermination planifiée des HUTU et crier haut et fort au génocide qui aujourd'hui est devenu un fonds de commerce inépuisable pour légitimer son régime.

En conclusion, le régime FPR se présente aux yeux du monde entier comme libérateur, alors que non seulement, il n'a rien fait pour protéger et sauver les TUTSI, mais il a tout fait pour bloquer toute initiative visant à les protéger.


Aujourd'hui le FPR veut profiter au maximum de la mort des TUTSI en endossant toutes les responsabilités à ses anciens alliés, dont l'ONU qui a réussi à couvrir les crimes horribles commis par le FPR. Cinq ans après la tragédie rwandaise, I'ONU est sur les bancs des accusés pour avoir été complice du FPR, et quand les morts de KIBEHO, des camps de refugiés du Burundi et au Zaïre, de Tingi Tingi, de Kisangani et de MBANDAKA se réveilleront pour réclamer justice, que répondra la communauté Internationale, à la question qui lui sera posée de savoir pourquoi on n'a pas ouvert les enquêtes contre ces crimes?


L'ONU, qui par le biais de son organe le HCR avait pour mission de protéger les refugiés, les a volontairement laissés pour être massacrés. Aujourd'hui l’ONU est mise en examen pour son rôle dans le génocide des TUTSI, demain elle devra répondre du sang des HUTU versé par le FPR et le nombre des victimes HUTU n'a aucune mesure avec celui des TUTSI qui ont été tués, puisqu'au moins 2 millions de Hutu sont morts et ils continuent de mourir maintenant sous Ia répression du FPR.


HAKIZABERA Christophe

Source

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