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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

Kinshasa, 17/10/2013 / Politique

Un pugnace journaliste américain interviewant le dirigeant rwandais Paul Kagame pour le compte de New York Times a réussi à tirer les vers du nez à ce tyran de Kigali sur les noirs desseins qu’il ressasse contre la RDC, acculé hors de lui qu’il a été dans un craquement pour avouer se perfides manigances

altPublié mercredi 4 septembre 2013, sous la plume de Jeffrey Gettleman, un article : The Global Elite’s Favorite Strongman sous le titre « L’homme Fort, le Favori de l’Elite Mondiale » n’a pas que dit du bien de Paul Kagame qui croyait réaliser une belle opération de marketing politique en accordant une interview au célèbre reporter prestigieux journal New York Times en cette en cette période où son pouvoir est sous le feu des critiques même de ses soutiens les plus inconditionnels. Washington, Londres, les Institutions financières internationales, les organisations des droits de l’homme qui l’avaient longtemps présenté comme un modèle de gestion et de leadership éclairé l’ont presque lâché aujourd’hui. Jeffrey Gettleman avait demandé d’interviewer Paul Kagame pendant longtemps. Il n’avait reçu aucune réponse, Kagamé l’ignorant superbement en le faisant poireauter. Puis -contre toute attente- Paul Kagamé accepte enfin. Comme Jeffrey Gettleman le reconnaît lui-même, Kagamé voulait utiliser l’interview par calcul géostratégique et géopolitique.

Kagamé, déstabilisé par un journaliste pugnace, fin connaisseur du Rwanda et de tous les dossiers qui fâchent, a simplement craqué pour révéler les raisons de son intervention en Rdc:
- les tutsi rwandais pensent que leurs frères en RDC peuvent être massacrés si le Rwanda ne les protège pas.
- les églises rwandaises envoient de l’argent aux rebelles congolais sous le couvert d’une campagne d’autoprotection des Tutsi
- les soldats rwandais qui se battent en RDC sont des déserteurs de son armée.

Avec de telles déclarations, l’interminable dialogue de Kampala, sensé régler un problème entre le gouvernement congolais et une frange de son opinion qui a pris les armes est désormais vidée de sa substance. Tout le monde sait que les Fardc se battent contre le bras séculier des armées d’occupation qui ont décidé d’opérer à découvert? LCTN

Rien que par le titre, on pense que le journaliste Jeffrey Gettleman ….beaucoup de ses pairs- broi…. Très flatteur de Paul Kagamé. Rien n’est plus faux. Après la publication de article, le service de presse de la présidence rwandaise a réagi avec beaucoup de véhémence dénonçant la duplicité de Genttleman qui -d’après Kigali- a été victime de la manipulation des opposants au régime. Jeffrey Gettleman a eu une interview de trois heures avec Paul Kagamé mais aussi avec des opposants de l’extérieur et intérieur, notamment Alice Muhirwa, Kayumba Nyamwasa. René Claudel Mugenzi, David Himbara, Noble Marara.

Certes, Jeffrey Gettleman vante la réussite et prouesses socio-économiques du Rwanda sous le leadership de Paul Kagame. Rien de nouveau -on se lasse de la propagande de la presse occidentale, essentiellement Anglo-saxonne sur le « miracle » économique rwandais. Toutefois, quand on lit le contenu de l’article, le portrait de Kagame se révèle très destructeur. On découvre un Kagame prisonnier de son orgueil nombriliste, toujours hautain, encore et toujours dédaigneux. Mais c’est de la simple apparence. En lisant entre les lignes, on prend la mesure de l’insondable désespérance de ce dictateur et autocrate, du vide qu’il ressent par l’éloignement -même tiède- de ses protecteurs occidentaux, la désertion des collaborateurs y compris ceux de la garde rapprochée, la disparition des flatteurs, la fuite des courtisans.

Le patriotisme que Kagamé impose à pas de charge au Rwanda, apparaît sous ses traits réels : un patriotisme étriqué et aigri, conçu -habilement- pour exacerber es peurs et mobiliser es frustrations. Sous ses dehors ludiques et libertaires, le régime de Kagamé est en réalité, Fun de plus répressifs du monde. Face à une presse sinistrée, une opposition tétanisée et brutalisée les journalistes et dirigeants de l’opposition sont emprisonnés après un simulacre de jugement, l’atonie ambiante se consolide- nourri essentiellement par la peur de l’autorité et la défiance de chaque membre de la société envers tous les autres, susceptibles d’être autant d’agents du pouvoir. Dans des telles conditions, la dictature se renforce et peut tout se permettre. Mais pour combien de temps?

Le portrait révèle aussi un Kagame qui a intériorisé des terribles complexes d’infériorité… Kagame quitta le Rwanda zen 1959, il avait deux ans. Il grandit dans un camp des réfugiés en Ouganda dans une hutte. On comprend pourquoi, il fait raser, les huttes dans les collines. Il n’a jamais terminé l’école secondaire, il n’a pas non plus achevé sa formation militaire à la prestigieuse académie militaire américaine (Fort Lervenworth). Il quitta précipitamment Fort Leavenworth, lors de l’assassinat de Fred Rwigema, co-fondateur de FPR. Le Portrait dévoile aussi un Kagame paranoïa, impulsif violent et très instable. 

Quelques exemples édifiants: David Himbara était conseiller politique à la présidence rwandaise, il prépare un discours que Kagame devrait prononcer. Kagame la toise « Tu penses parce que tu as un Ph.D (doctorat) que tu as obtenu au Canada, tu es plus intelligent que moi Tu es paysan. Va lire ton discours à la con. No, sir vous êtes le président, dans mes mains, le discours est un stupide produit paysan. Mais, dans vos mains, le discours devient quelque chose de spécial ». Tous les conseillers de Kagame connaissent ses points faibles. Pour chaque initiative, action, il fallait faire croire à Kagame, qu’il en avait la patenté. Il est le guide éclairé, le grand penseur et concepteur...

Kagame n’a aucun respect et encore mains la moindre considération envers les « intellectuels » et « technocrate » rwandais. Il les traite avec mépris. Pour lui, ces rwandais bardés des titres universitaires ne sont que des cassandres ivres; des routards naïfs, des phraseurs en chambre, des prétentieux aux têtes remplis des idées fumeuses et improductives... Encore un autre témoignage hallucinant de David Imbara Kagamé avaient sévèrement battu son directeur financier et un capitaine de l’armée, coupable d’avoir commandé des rideaux qui n’étaient pas à son goût. Il les convoqua dans son bureau, les ordonna de coucher à même le sol et les frappa. Epuisé, ses gardes du Congo prirent la relève pour prolonger le supplice. 

Paul Kagame a aussi échoué de réconcilier les rwandais. Il a imposé une réconciliation des vainqueurs. Un Hutu accuse : Les Tutsi sont favorisé depuis l’université avec des bourses d’études grâce, à un programme conçu pour arder les survivants Tutsi du génocide. Les Tutsi trustent les joyaux de la République. Un système qui place les Tutsi en haut de l’échelle, sociale et les Hutu en bas. Pendant les élections, les agents du parti, déchiraient les bulletins de vote qui favorisaient d’autres candidats.

Avec tous ces témoignages, Jeffrey Gettleman confronte Kagame: En résumé, Jeffrey Gettleman dit ceci a Kagame:  Les Tutsi contrôlent et dominent la politique et les affaires. Le ministre de la santé, le ministre de la défense, le ministre des affaires étrangères, le ministre des finances sont tous Tutsi y compris es quelques riches du pays.  Déstabilisé -simplement parce que peu habitue à une interview confrontant Paul Kagame craque quand Jeffrey Gettleman, l’interroge sur la RDC.

En résumé, Paul Kagame confie à Jeffrey Gettleman « ... beaucoup des tutsi rwandais pensent que leurs frères en RDC peuvent être massacrés si le Rwanda ne les protège pas. Il reconnaît que quelques églises rwandaises envoient de l’argent aux rebelles congolais sous le couvert d’une campagne d’autoprotection des Tutsi. Kagame affirme que les soldats rwandais qui se battent en RDC sont des déserteurs de son armée. 

Jeffrey Gettleman avait demandé l’interviewer à Paul Kagame pendant longtemps, il n’avait reçu aucune réponse, Kagamé l’ignorant superbement en le faisant poireauter. Puis -contre toute attente- Paul Kagamé accepte enfin comme Jeffrey Gettleman le reconnaît lui-même, Kagamé voulait utiliser l’interview par calcul géostratégique et géopolitique. Le ciel s’assombrit sur Kagame. Son assurance -presque fétichiste- s’estompe. La rente géostratégique dont il bénéficie depuis le génocide rwandais de 1994 bat de l’aile (menace de suspension de l’aide publique au développement bilatérale et multilatérale), la modification des rapports de force sur le terrain militaire en RDC avec les récentes victoires des Fardc, la présence des unités de l’intervention rapide composée de deux pays de la SADC (Afrique du Sud, Tanzanie), la dénonciation tout azimuts de Amnesty International et Human Rights Watch, -des puissants faiseurs d’opinion nationale et internationale- sur les abus de droit de l’homme, les signes d’essoufflement de l’économie rwandaise qui forcent Paul Kagamé d’abandonner son rêve de faire du Rwanda le « Singapour » africain...

L’accumulation de ce faisceau d’indices a poussé Paul Kagame de recevoir le journaliste Jeffrey Gettleman à Kigali. Car Kagame n’est pas probablement doué mais n’est ni fou encore moins inconscient. Il sait que la nouvelle donne n’est pas en sa faveur. Alors, il prend l’initiative avec comme objectif : redorer son blason pour -retourner l’opinion internationale en sa faveur. Il va de soi, que Paul Kagame a échoué. Son interview fut un désastre. Il avait en face de lui, un journaliste très professionnel et combatif, muni des preuves et pas des vulgaires allégations. Jeffrey Gettleman a été impitoyable, ne donnant aucune chance à sa proie.

Au finish les Anglo-saxons qui avaient choisis l’Afrique de l’Est pour conquérir toute l’Afrique et contenir la Chine sont dépités et amers. Museveni -qu’on présentait comme le « Bismarck » africain se révèle un despote qui a changé la constitution pour se pérenniser au pouvoir, n’hésite pas d’emprisonner ses opposants, bâillonne la presse audio-visuelle et pille les ressources de la RDC. Meles Zenawi, tout puissant président éthiopien a certes battit une économie florissante sur fond d’une dictature implacable qui n’accepte aucune voix dissidente. Il a régné pendant 21 ans et seul la mort a mis fin à son règne. Le président érythréen Isaias

Afewerki, une fois le chouchou des Anglo-saxons, est devenu un tyran qui enferme ses opposants dans des containers enfouis sous l’eau jusqu’à ce que mort s’ensuive. Les élections bâclées au Kenya et les tueries interethniques complètent l’échec de la stratégie Anglo-saxonne. Toujours battants, les Anglo-saxons misent maintenant sur les pays de l’Afrique australe et les pays du Golfe de guinée. Une nouvelle carte distributive se dessine à l’insu des peuples africains concernés.

Une fois de plus, Paul Kagame a fait un démenti que des Rwandais se soient installés dans un pays voisin ; ce sont là, dit-il, des spéculations des gens qui veulent servir leurs intérêts alors qu’ils doivent chercher la vérité en profondeur. Cependant, ce démenti qui ne dément rien contredit la réalité sur le terrain qui est toute autre. Les témoignages des migrants qui ont requis l’anonymat sont révélateurs et laissent à penser que leur nationalité congolaise est fausse.

La bouche de Kagame vocifère des démentis sur démentis qui ne démentent rien !

Le président rwandais Paul Kagame a tenu hier mardi dans la matinée à Kigali une conférence de presse. Parmi les points abordés figure celui qui défraie la chronique, à savoir le mouvement de deux cents familles rwandaises au Nord-Kivu. En effet, ainsi que nous l’avions écrit dans nos dernières livraisons, deux mille personnes présentées comme des Congolais du Rwanda ont été installées au Nord-Kivu, précisément dans le territoire de Rutshuru contrôlé par le M 23 sans l’accord du gouvernement congolais. Le Rwanda avait ainsi violé l’accord tripartite entre la Rdc, le Rwanda et le HCR de 2010.

Comme à son habitude, le président rwandais a catégoriquement démenti ces informations. A ce sujet, il a dit ce qui suit à la presse : « Je n’ai aucune idée personnellement. Ces informations sont des spéculations et des racontars. Comment peut-on spéculer que le Rwanda puisse envoyer ses ressortissants à s’installer dans un pays voisin ? Ces histoires qu’on impute au Rwanda sont une création de certaines personnes pour leurs propres intérêts, les gens doivent plutôt chercher la vérité en profondeur ».

Puis, pince-sans-rire, le président Kagame ajoute : « Nous devons arrêter la souffrance des populations au Congo, heureusement que le monde semble se concentrer sur la recherche d’une solution. L’intérêt du Rwanda est de voir le Congo en paix, c’est pour cela nous contribuons à trouver une solution à tous les niveaux ». On se rappellera que le ministre Lambert Mende Omalanga, lors d’un point de presse la semaine dernière, avait réagi en ces termes : « Nous ne nous expliquons pas que nos partenaires rwandais aient accepté comme en a tout l’air de remettre lesdits réfugiés entre les mains de la force négative M23, alors qu’en exécution de l’Accord tripartite de 2010, plusieurs centaines de réfugiés congolais au Rwanda ont déjà regagné sans encombre la Rdc. L’irruption du M23 dans ce dossier du rapatriement des réfugiés congolais aux Congolais est suspecte à maints égards car ce rapatriement ne concerne que quatre parties ».

La réalité sur le terrain confirme pourtant les faits

Nous n’avons jamais cessé de dire ouvertement que la diplomatie du Rwanda est basée sur deux vices, à savoir le mensonge et la dénégation. Une fois de plus, le démenti de Paul Kagame est loin, très loin de la réalité sur le terrain. En effet, selon une enquête réalisée par nos confrères de l’Agence France Presse, les « deux cents familles » installées depuis le 30 septembre 2013 à Chengerero suscitent bien des interrogations dans ces montagnes de l’Est de la République démocratiques du Congo. Les autochtones de la région doutent que les nouveaux venus soient des Congolais. Pendant que la ligne de front entre les Fardc et les rebelles du M23 n’a plus bougé depuis fin août, l’arrivée surprise de ces familles en zone rebelle alimente beaucoup de rumeurs.

Le gouvernement congolais, les autorités provinciales du Nord-Kivu ainsi que la Société civile de cette province (très vigilante) ont l’intime conviction que ces nouveaux migrants au Nord-Kivu soient des Rwandais venus renforcer la rébellion ou qu’ils seraient venus servir de bouclier humain en cas de la reprise des combats. "Je ne connais aucun d’entre eux, je ne sais pas d’où ils sont", dit un voisin qui, comme tous les habitants interrogés, demande que son anonymat soit strictement garanti. Il ne faut pas être grand clerc pour s’interroger pourquoi requiert-il l’anonymat.

"Nous n’y comprenons rien, pourquoi sont-ils venus dans la zone de la rébellion plutôt que de passer par celle tenue par le gouvernement ?", s’étonne un autre. Il est à signaler que Amani Kabansha, chef de la communication du M23 a tenu à accompagner les deux journalistes de l’AFP venus rencontrer les nouveaux migrants
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Bref, sur une cinquantaine de personnes interrogées, presque tous affirment avoir fui le Congo entre fin 2012 et début 2013 pour se réfugier au Rwanda. Ce qui est faux lorsqu’on sait qu’à cause de l’instabilité de la région, ces migrants auraient choisi un autre lieu que cette partie. En plus, beaucoup d’entre elles ont des cartes d’électeur en leur nom. Beaucoup également affirment l’avoir perdue soit dans leur fuite soit dans l’incendie qui a ravagé le toit familial. Ils s’expriment soit en swahili soit en kinyarwanda, les deux langues pratiquées couramment dans la région ainsi qu’au Rwanda voisin.

Leur chef, Elie Rushimwe, explique qu’ils arrivent surtout des camps de réfugiés au Rwanda, mais aussi en Ouganda, et que d’autres continuent à arriver. "La majorité sont des Tutsis", dit-il. Tutsis et Hutus rwandophones -de nationalité congolaise- vivent nombreux dans la région, descendants des vagues de peuplement successives venues du Rwanda depuis la première guerre mondiale quand les colons belges cherchaient des bras pour développer l’agriculture locale.

Voilà un autre mensonge dans la mesure où Kagame dit ne pas être informé de ce mouvement des migrants qui étaient du reste sur son territoire. Si réellement ils sont Congolais, pourquoi le HCR ne s’est-t-il pas impliqué dans cette démarche en informant les autorités congolaises ?

Le train de vie des réfugiés surprend les villageois

L’Est de la RDC est déstabilisé depuis le génocide anti-Tutsi de 1994 au Rwanda, qui a entraîné des mouvements de population considérables de part et d’autre de la frontière. La faiblesse de l’Etat congolais, l’instrumentalisation d’une multitude de groupes armés locaux par les pays de la région comme Kinshasa, et la richesse du sous-sol congolais, ont nourri deux décennies de guerre et de violences. La nationalité des populations rwandophones locales est l’une des principales problématiques du conflit.

Selon M. Kabasha pourtant, les réfugiés ont été "regroupés" un peu plus au sud "il y a trois mois" par le M23 avant d’être amenés à Chengerero. Les nouveaux arrivants disent avoir débarqué de jour, alors que plusieurs autochtones affirment "avoir découvert leur présence au matin" ou les avoir "vus arriver de nuit par convoi militaire".

Difficile donc d’y voir clair sur leur véritable identité. Le train de vie de certains surprend un villageois. "Ces réfugiés-là viennent acheter au marché et ont de quoi se nourrir", observe-t-il, affirmant que depuis peu "d’autres réfugiés sont arrivés à Chanzu", non loin de là. Mais c’est une base militaire du M23. L’AFP n’y a pas accès.
On ne peut donc pas dire que ces migrants ont quitté le Rwanda à cause de la faim, lorsqu’on sait la campagne qui est menée sur le plan international pour démontrer que le Rwanda était un pays sans reproche et où tout irait mieux.

Des témoignages plus qu’éloquents

Nous pensions que le gouvernement rwandais allait écrire par voie diplomatique au gouvernement congolais pour démentir ce qu’il appelle de fausses allégations. Mais, Paul Kagame s’est contenté de démentir à travers une conférence de presse. Comme toujours, un démenti qui ne dément rien, car la réalité sur le terrain est toute autre. Des témoignages ci-dessus sont plus qu’éloquents.

Pour que l’opinion le croie, Paul Kagame devait répondre avec précision à deux questions fondamentales : 1) Pourquoi n’a-t-il pas informé son homologue congolais de ce mouvement de population ? 2) Pourquoi ces personnes n’ont atterri qu’en zone occupée par les rebelles du M23 au lieu qu’elles le soient en zone contrôlée par le gouvernement congolais ? A ces deux questions, Kagame a opposé un silence radio. Notons que jusqu’à ce jour, le HCR n’a pas encore réagi à ce sujet.

L’opinion nationale et internationale doit se rappeler qu’il y a peu de temps, le Rwanda a déployé le long de la frontière avec la Rdc des chars de combat et des troupes. Tout cela signifie que le Rwanda prépare une nouvelle guerre contre les Fardc surtout dans le but de venger ses nombreux officiers morts au front sous le feu nourri des vaillantes Fardc. Tout compte fait, eu égard à la conjoncture, le gouvernement congolais doit bien ouvrir l’œil et le bon pour ne pas être pris au dépourvu.

http://www.digitalcongo.net/article/95389

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