Réactions au décès d'Omar Bongo Ondimba : commentaires de FRT
Commentaire de Guy Hango
Paris 9 juin 2009
Au nombre des réactions suscitées par la mort du président gabonais - http://www.france-rwanda.info/article-32468291.html -, la palme de l'indécence revient au Parti communiste français, à Eva Joly et à Noël Mamère. Ces donneurs de leçon en bords de Seine n'hésitent pas à cracher sur le cadavre encore chaud du chef d'état gabonais. Honte à Noël Mamère qui traite Omar Bongo Ondimba de "crapule". Du vivant de ce dernier, Mamère n'a jamais osé insulter publiquement le faiseur de paix qu'était Omar Bongo. Il est vrai que l'humanité est la valeur la moins bien partagée dans certains milieux politiques français. Ainsi donc pour l'ancien journaliste Noël Mamère, dont le seul fait d'armes politique est d'avoir célébré le premier mariage gay en France (nonobstant la signification politique de cette avancée en matière de droits de l'homme), l'héritage de paix que le doyen des chefs d'état africains laisse au Gabon et à l'Afrique n'aurait aucune importance ? Quant au Parti communiste français dont les liens étroits avec certains chefs d'état africains sont connus (Paul Kagame du Rwanda notamment accusé de crimes de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre), il n'a pas de leçons à donner aux Africains. L'époque des belles paroles et des slogans idéologiques empruntés au stalinisme est bien révolue. Le PCF devrait se préoccuper de son image détestable auprès de son électorat plutôt que de ressasser de vielles recettes qui ont coûté cher à plusieurs pays africains. Ce n'est pas avec des criminels comme Paul Kagame qu'on bâtira une nouvelle France-Afrique, mais avec des Africains et des Français qui se respectent mutuellement. Le jour où Noël Mamère rejoindra Omar Bongo Ondimba dans l'au-delà, il n' y aura pas une seule voix africaine pour le traiter de "crapule". Car le respect des morts est une valeur universelle, sauf peut-être pour Noël Mamère, Eva Joly et le Parti Communiste français. Honte à eux ! Honte à tous ceux qui insultent nos morts.
Guy Hango
Rédacteur en chef de France-Rwanda Tribune