Génocide congolais" : Martin Fayulu contre une "paix achetée par l'impunité des agresseurs et des génocidaires".
À l'initiative du parti politique « Engagement pour la citoyenneté et le développement » (Ecidé), une messe a été dite ce lundi 02 août, à la Cathédrale Notre Dame du Congo à Kinshasa, en mémoire des Congolais victimes du génocide, et en présence de Martin Fayulu, d’Adolphe Muzito, de plusieurs autres cadres de Lamuka ainsi que d’acteurs politiques.
A cette occasion, Martin Fayulu a réitèré son appel pour la mise en place d'un tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo. Ce dernier a estimé qu'il ne peut y avoir de paix en RDC sans réparation des injustices. "Croire à la justice du tribunal pénal international pour la RDC, c'est refuser une paix achetée par l'impunité des agresseurs et génocidaires, qui ne serait qu'un pansement sur une plaie saignante", a déclaré l’ancien candidat à la présidence de la République, estimant que la date du 2 août devrait être reconnue comme celle de la célébration de la journée nationale du génocide du peuple congolais.
Contrairement à Martin Fayulu, les Chef d'État congolais et rwandais avaient estimé qu'en dépit du passé tourmenté entre les deux pays, il était temps de tourner la page et d’entrer dans une nouvelle ère. Une position qui avait été diversement accueillie en RDC.
« J’ai toujours dit, depuis mon accession à la tête de la République démocratique du Congo, que nous avons perdu tant d’années à vivre en chiens de faïence, à vivre sous tension, en situation de guerre permanente, à partager la haine. Maintenant ça suffit, il est temps d’expérimenter l’autre côté le partage de la paix, de l’amour et j’ajouterai des échanges fraternels, économiques entre nos deux pays", avait indiqué Félix Tshisekedi, le 26 juin à Goma, lors de la signature trois accords portant sur la protection des investissements et la convention sur l’évasion fiscale.
Cité dans le rapport mapping de l'ONU, le Rwanda a toujours nié son implication dans les massacres des civils en RDC. Son président, Paul Kagame avait même qualifié, ce rapport de " politique".
congo-press.com (MCP) / mediacongo.net