Charles Musabyimana présente son livre HÉRITAGES DAMNÉS, Tome 1 : Chroniques d’un conte de fée, Éditions La Pagaie.
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HERITAGES DAMNÉS TOME I (French Edition)
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Éditions La Pagaie, ISBN 978-2-916380-30-8, Prix : 22 €
Charles MUSABYIMANA, né le 1 juin 1967, auteur de Héritages damnés, est un ancien officier issu de l’Ecole Supérieure Militaire (ESM) au Rwanda. Il a traversé la tourmente rwandaise qu’il raconte avec aisance pour avoir servi sous les drapeaux pendant une douzaine d’années. Ce premier tome qu’il a l’insigne honneur de nous présenter s’ouvre par quelques prolégomènes qui ne sont qu’une annonce du fil conducteur du roman, à savoir, la soif de justice et d’égalité pour toute une communauté sociale partageant un même destin.
L’auteur nous promène ensuite à travers une histoire d’amour entre Achille KABALISA (Hutu) et Bérénice NYIRATUNGA (Tutsi), dans laquelle se révèle en miniature une problématique sociétale faite taboue : la controverse ethnique. Il nous fait ainsi découvrir le portrait vivant d’une idylle confrontée à cette réalité, alors que vu du dehors, un brassage semblait, au fur des ans, avoir estompé rivalités, animosités et méfiances d’antan. Pourtant, sous des eaux apparemment tranquilles se camoufle une immense partie immergée de l’iceberg. L’annonce des fiançailles des deux tourtereaux met à nu les réminiscences de farouches antipathies ethniques que les ans et le politique tentaient d’inhiber, sans pouvoir curer totalement les flétrissures et les meurtrissures très visibles sur cette épave aux profondes fissures d’une société fragmentée. Leur mariage combattu laisse dans son apothéose les premiers filaments de douleurs vives, par le ‘‘suicide’’ de la mère de Bérénice.
Le tome s’achève sur une plaidoirie vibrante en faveur de la fraternité humaine. C’est le discours sur la diversité où se prêchent solidarité, partage et complémentarité des espèces. Il faut donc valoriser les « facultés invisibles cachées dans cette beauté plurielle », comme celle que dégage l’ensemble floral de notre écosystème. Inutile, souligne-t-il, de se disputer « pour raison de la variété des coloris ». La diversité n’est autre que l’expression naturelle du beau et du sublime, c’est le produit né « de l’accouplement naturel entre le jour et la nuit pour donner toute la magnificence de l’aurore », relève-t-il. C’est pareil à la beauté de l’orme et son joli bois, ou à la sève de l’ortie qui, malgré ses dards, conserve en elle d’excellentes vertus thérapeutiques.
Février 2021
L'auteur