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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

France : À Dinan, la permanence du député LREM a été dégradée.
Sur la façade et les vitres barbouillées de jaune et noir, près de la porte, une seule inscription lisible : « menteur ». (Photo Gwen Catheline)

Sur la façade et les vitres barbouillées de jaune et noir, près de la porte, une seule inscription lisible : « menteur ». (Photo Gwen Catheline)

Lu dans le Télégramme

À Dinan, le local du député LREM Hervé Berville a été recouvert de gribouillis jaunes et noirs dans la nuit de lundi à mardi. L’Intersyndicale locale a condamné ces actes.

La façade de la permanence du député LREM de Dinan (22), Hervé Berville, a été dégradée, dans la nuit de lundi à mardi. Des gribouillis à la bombe noire et jaune ont été découverts au matin sur la façade et les vitres du petit local de la rue de Brest. Seul le mot «menteur» est lisible près de la porte. « Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte de vandalisme, qui ne sert aucune cause, aucune revendication, et une plainte a été déposée aujourd’hui », a dénoncé le député de Dinan dans un communiqué.

« Viser les élus, les lieux d’expression de la vie démocratique, à travers des actions illégales, imbéciles et lâches constitue une attaque inadmissible au vivre-ensemble et à nos valeurs républicaines. Depuis deux ans et demi, ma porte est ouverte pour accueillir celles et ceux qui souhaitent dialoguer sereinement, et elle le restera. J’ai toute confiance en nos institutions pour que le ou les individus qui se cachent derrière cette dégradation intolérable et déplorable soient identifiés et traduits devant la Justice », poursuit le jeune élu, à Paris ce mardi.

L’Intersyndicale condamne des actes « stupides »

Dans un communiqué, l’Intersyndicale du pays de Dinan a tenu « fermement à dénoncer de vive voix ces actes stupides et inqualifiables qui ne servent en rien le mouvement de contestation sur le projet de réforme sur les retraites. S’en prendre ainsi à des élus et des symboles de la République doit être condamné de manière unanime. Ce genre d’actes dessert au contraire les protestations que nous portons depuis le début de ce conflit social », estime l’Intersyndicale.

Elle ajoute que, « pour autant, l’absence d’écoute, de dialogue et de réponses au plan national, ainsi que la longueur inédite et historique de ce dernier (48 jours) pourraient amener des personnes isolées et exaspérées à se radicaliser et à commettre ce genre de gestes dégradants dont nous ne serons jamais caution ».

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