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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

Le pays est devenu une destination prisée des investisseurs et ambitionne d’accéder au statut de pays à revenu intermédiaire. Mais la réputation du Rwanda pâtit d'une politique qui bafouerait la liberté d'expression.

Le président Paul Kagame est crédité du développement d'un pays exsangue après le génocide en 1994. Mais il est aussi accusé de réprimer toute opposition. L’opposante Victoire Ingabiré, incarcéré durant huit ans avant d'être libérée il y a un an, évoque pour sa part un "acharnement" contre l’opposition. "En fait, le gouvernement rwandais n’est pas encore prêt à accepter l’ouverture de l’espace politique", estime-t-elle. "Notre vice-président a disparu, mon assistant a été assassiné, notre représentant dans l’Est a été assassiné et maintenant c’est le tour de notre coordinateur national, lui aussi assassiné. C’est un acharnement non ?"

Points de vue divergents

Ces accusations de violations graves des droits humains au Rwanda ne sont pas partagées par Emmanuel Safari, secrétaire exécutif du Collectif des ligues et associations de défense des droits de l’homme au Rwanda.

 

Le président rwandais est parfois accusé de réprimer toute opposition

"Il y a beaucoup de changements, beaucoup d’ONG qui se créent", dit-il. "Nous sommes libres de faire nos réunions, de faire le monitoring de tout ce qui se passe sur le plan des droits humains. Alors je ne sais pas d'où ils tirent (les opposants) ces informations. On ne peut pas travailler avec les rumeurs."

Mais au Rwanda aujourd'hui, les assassinats d'opposants provoquent un climat de peur et beaucoup préfèrent rester discret, selon l’activiste rwandais William John Ntwali.

"Quand on demande aux gens, ils disent qu’ils préfèrent ne pas parler. Ils disent : si tu veux survivre, mieux vaut se taire parce que quand tu parles, tu peux aller en prison, disparaître ou mourir. Ce n’est pas que les gens n’ont rien à dire qu’ils se taisent, c’est parce qu’ils cherchent à éviter des problèmes." 

Le gouvernement rwandais est aussi pointé du doigt pour le manque de liberté d’expression. Le pays est classé 128ème sur 167 de l’Index de la démocratie 2018, établi par le magazine britannique The Economist.

La DW consacre une série au Rwanda. Vous trouvez les autres volets de cette série ici. 

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C
Le Rwanda décrit par les étrangers est inconnu ici au Rwanda.<br /> Le chômage, l'inflation et le déficit sont les grands indicateurs macro-économiques qui permettent de soutenir que tel ou tel état est économiquement sur la bonne voie ou progresse.<br /> Qu'en est-il du Rwanda ? Les faits établis : ces trois indicateurs sont au rouge et ce, depuis plusieurs années. La parfaite illustration est que lorsque les bienfaiteurs ont fermé le robinet en raison de la mésaventure de Kagame en RDC, les caisses publiques se sont retrouvées à sec. Cette situation a mis Kagame dans l’impossibilité manifeste de payer les traitements des fonctionnaires et les soldats de son armée. Il a été contraint de réduire de moitié les traitements des médecins et enseignants du secteur public d’une part et de supprimer les bourses qui étaient destinés aux enfants issus de la masse populaire , majoritairement Hutu car les enfants Tutsi sont pris en charge par le Fonds d’Aide au Rescapé du Génocide » des Tutsi » dit FARG. Celui-ci est alimenté par les fonds publics issus du chapitre budgétaire afférent aux bourses d’études pour les jeunes rwandais. Seuls les Tutsi rescapés du génocide dit des Tutsi sont éligibles à ce fonds. Les Hutu et les faux Tutsi en sont exclus. <br /> 1/ Chômage<br /> Plus de 80% de jeunes rwandais qualifiés (détenteurs des diplômes universitaires et secondaires) et non qualifiés sont frapp2de chômage. Subvenir à leurs besoins les plus élémentaires, des milliers d'entre eux sont contraints de se livrer à la mendicité. Tous les étrangers qui viennent ici au Rwanda l'ont constaté. Aucune ville du Rwanda n'est épargnée par ce triste phénomène.<br /> 2/ Déficit <br /> Les finances publique accusent un déficit de plusieurs milliards de nos francs. Le budget de la présidence est cinq fois supérieur à celui de l'éducation nationale. Des dizaines de voyages de Kagame à l'étranger pour aller chercher les marchés commerciaux non pas pour le Rwanda mais pour les entreprises de la mafia internationale dite investisseurs qui sont en réalité ses associés coûtent plusieurs millions de dollars US à l’Etat Rwandais. En effet, il est de notoriété publique que l'avion actuel de Kagame comme les deux précédents a été acquis à plus de 65 millions de dollars US détournés dans les caisses de l'Etat Rwandais par Kagame. Lors de chacun de ses voyages et ceux des membres de sa famille, Kagame loue l'avion à l'Etat Rwandais. C'est lui qui fixe le montant en dollars le montant du loyer par l’heure, soit 15000 dollars. Le montant des loyers est viré sur son compte ouvert dans un des paradis fiscaux. L’avion de Kagame a été et est vu par des millions de Rwandais et étrangers. Le constat incontestable est qu’il est immatriculé à l’étranger et nullement au Rwanda. Cela est la preuve que cet avion est bel et bien le patrimoine de Kagame et nullement celui du Rwanda d’une part qu’il l’a acquis avec des deniers publics volés dans les caisses de l’Etat Rwandais.<br /> Il n’est pas le seul voleur. Les oligarques du régime Kagame qui ont accès aux caisses publiques s’engraissent en toute impunité depuis des années. Les détournements massifs de plusieurs milliards de nos francs ont été constatés par les membres de la commission du Parlement dite Commission Bwiza Connie. Ils ont également été publiquement reconnus publiquement par Makuza Bernard, alors président du Sénat et ex-premier ministre de son cousin direct qui n’est autre que Kagame. Lorsqu’elle a décidé de faire déférer les voleurs devant les tribunaux rwandais car en sa qualité de président de la commission ci-dessus évoqué en avait le pouvoir, Bwiza Connie a été débarquée par Kagame. Des voleurs ont planqué des magots dans les paradis fiscaux, les banques étrangères. Ils ont acquis de biens immobiliers et mobiliers (actions dans les sociétés étrangères). La parfaite illustration est les biens immobiliers et mobiliers de James Kabarebe, ex-chef d’Etat major de l’armée de Kagame, ex-ministre du régime Kagame et actuellement conseiller spécial de celui-ci planqués au Canada et aux USA. Les enfants de ces oligarques font leurs études dans les pays anglo-saxons sur le dos des Rwandais car c’est l’Etat qui prend en charge leurs études dont le coût est exorbitant ( plus de 50000 dollars US par an alors que de milliers d’enfants du Peuple Rwandais Hutu ( Hutu et faux Tutsi) en l’occurrence quittent les écoles et universités faute de moyens financiers pour payer les frais de scolarité et de quoi se nourrir. Des millions d’enfants rwandais sont mal nourris parce que les budgets des écoles publiques ne permettent pas à celles-ci de nourrir qualitativement et quantitativement les élèves et étudiants. Les marchés publics truqués et les oligarques s’engraissent au vu et au su des Rwanda en toute impunité. Les journalistes qui ont tenté de dénoncer ces méfaits sont dans les tombes, les plus chanceux sont en exil. Ces faits sont réels car les preuves de leur effectivité. Le Rwanda est entre les mains d’une mafia internationale anglo-saxonne. Il est dirigé lune clique d’individu associés de cette mafia. Exemple : Il est notoire que le FPR est un parti-Etat et société commerciale cotée à la bourse de Kigali. Il père dans tous les secteurs de la vie économique et sociale du Rwanda y compris l’école et la santé. Il est plus riche que le Rwanda. Kagame est associé de plusieurs sociétés étrangères opérant au Rwanda. Il est actionnaire majoritaire de la Banque de Kigali, jadis une banque commerciale aujourd’hui une banque d’affaires. Kagame l’a mis en faillite par l’emprisonnement et les assassinats de ses cadres pour pouvoir l’acquérir car les méfaits de Kagame contre ses cadres ont eu pour effet, la baisse des actifs de la banque. Kagame et ses associés l’ont donc acquise à un prix dérisoire. Il a commis le même méfait contre la Banque Populaire qui était une banque des Rwandais. Elle a été cédée à une société étrangère sur décision de Kagame. Je fais abstraction d’autres entreprises publiques qui ont subi le même sort que la BK et la Banque populaire.<br /> Pour fonctionner normalement, l’Etat Rwandais ne vit que par les miettes qui lui sont allouées par les bienfaiteurs étrangers. Exemple : plus de 65% du budget du secteur public de santé proviennent des aides étrangères. Il en est de même de l’éducation. Les soldats de l’armée de Kagame sont nourris par les USA. Kagame n’a pas même de quoi nourrir ses soldats. Pour alléger les charges dont il n’est pas en état d’assumer, il a envoyé des milliers de soldats rwandais dans les contingents onusiens en Somalie, au Soudant et en RCA. Kagame vole deux tiers du montant de solde alloué à chaque solda par l’ONU. Les soldats ont contesté ce vol caractérisé en vain. Ils sont dépourvus de recours contre le méfait de leur commandant en chef. Ce fait est réel car il a été porté à la connaissance du public rwandais par des soldats eux-mêmes, victimes des méfaits de Kagame.<br /> 3/ L’inflation<br /> Sous le régime Kagame, le Rwanda connaît une inflation de plus de 300%. Les produits de base sont devenus sont pratiquement inaccessible à des millions de Rwandais. Exemple : le salaire mensuel d’un enseignant de l’école primaire est de 46 dollars US. Son salaire est sa seule ressource financière. Avec 46 dollars US, elle ne peut même pas nourrir correctement ses enfants pendant une semaine. Par la réforme foncière décidée par Kagame, celui-ci a obligé des millions de paysans rwandais de cultiver les produits exportables c’est-à-dire susceptible de générer des devises pour les entreprises détenues par les soi-disant investisseurs et leurs associés à savoir les oligarques de la place, le tout au détriment de produits vivrières. Les conséquences logiques sont la paupérisation qui frappe durement des millions de paysans rwandais soit plus de 80% de la population, les famines endémiques, la malnutrition qui frappe sévèrement les enfants en bas âges voire même les adultes issus de la masse populaires, des milliers de mendiants, surtout les jeunes rwandais dans toutes les villes du Rwanda appelés déchets par Kagame. A côte de cette masse de pauvres, existe une clique d’oligarques et rapaces qui vivent dans l’opulence et qui affichent. Kagame est devenu le VRP en chef des entreprises de cette oligarchie dont il fait partie et est commandant en chef. Illustration : il fait le tour du monde pour vanter sa gestion. Il y a quelques jours lors de son voyage en Côte d’Ivoire, il a osé malhonnêtement dire devant une kyrielle d’Ivoiriens issus des secteurs publics et privés mais en l’absence du Président Ouattara qu’il publie tous les cinq ans son patrimoine c’est-à-dire qu’il rend public tout son patrimoine. Or, sous réserve de prouver le contraire, aucun Rwandais n’a lu un document de quelque nature que ce soit relatif au patrimoine de Kagame. Outre ses méfaits, ci-dessus mentionnés, Kagame dispose d’une haute expertise publique dans les mensonges au surplus flagrants( sources : Côte d’Ivoire: Ouattara évite Kagamé après les « gbê » de ce dernier sur la corruption à Abidjan<br /> Côte d’Ivoire: Ouattara évite Kagamé après les « gbê » de ce dernier sur la corruption à Abidjan<br /> [AbidjanTv] 15/10/2019 ; <br /> “Il a bien donné l’exemple en décembre 2018, lors de sa visite d’État en Côte d’Ivoire. Paul Kagamé avait fait une leçon sur le phénomène de la corruption en Afrique pendant sa conférence publique. Et en présence de Daniel Kablan Duncan, vice-président de Côte d’Ivoire.<br /> Paul Kagame et Alassane Ouattara le 19 décembre 2018 à Abidjan<br /> Paul Kagame et Alassane Ouattara le 19 décembre 2018 à Abidjan<br /> En effet, à la question de savoir comment ses solutions contre le fléau de la corruption ont pu fonctionner au Rwanda, le président rwandais avait été très précis : « Le refus d’accepter cette situation d’insatisfaction et trouver l’énergie d’en sortir est la vraie solution. Chaque année, je déclare mes biens. Moi, mes biens sont connus publiquement. Il n’y a aucune manière de lutter contre la corruption que ça”.<br /> Si Kagame a publié son patrimoine ce n’est sûrement pas au Rwanda car aucun Rwanda n’a lu un quelconque document relative au patrimoine de Kagame ou d’un oligarque de son régime. Le comble est que les étrangers qui l’ont écouté ont pris pour les saintes écritures ses mensonges honteux pour une personne qui se dit président d’un pays et donc d’un people et l’ont colporté à grande échelle dans les médias ivoiriens, le tout contre le bon sens élémentaire.<br /> Que demande et veut le Peuple Rwandais? Ses doléances sont celles inhérents à tout Homme, peu importe le pays dans lequel il vit. Il demande à Kagame <br /> 1/ L’amélioration de leur ordinaire ou leur pouvoir d’achat, 2/ l’école dans toutes ses dimensions pour leurs enfants et les hôpitaux et de personnel qualifié pour se faire soigner correctement,3/ les infrastructures publiques pour circuler facilement et librement sur l’ensemble du Rwanda, 4/ un service public de qualité digne de ce nom, 5/ respect de droit constitutionnel reconnu à tout rwandais quant à la participation directe ou indirecte à la gestion du Rwanda,5/ la justice pour tous dont l’absence a en tout état de cause les conséquences sur l’avenir des Rwandais actuels et à venir et in fine sur le Rwanda dans son ensemble.<br /> Il est de notoriété publique que Kagame est un dictateur et un sanguinaire. Entant que tel, il n’a jamais accepté et n’acceptera jamais un débat public sur sa prétendue gestion criée sur le toit par lui et colportée à grande échelle par les siens et les ignorants.<br /> Quand on sait ou quand on connaît, on écrit ou on parle; quand on ne connaît pas ou on ne sait pas, on se tait. C’est une exigence morale et intellectuelle la plus élémentaire.<br /> L’auteur de cet article aurait dû s’informer sur le Rwanda avant de disserter sur Kagame.<br /> Il sera démasqué .Quand les tambours sonneront, il n’y aura pas où cacher sa tête. Il sera pris et vu pour un pour un pestiféré. Ceux qui l’encensent de tous les mots aujourd’hui auront la honte de le regarder dans les yeux. C’est une question de temps<br /> Une précision : tous les faits évoqués sont véridiques. Leur effectivité est vérifiable. Je ne cite que les faits précis. J'épargne aux lecteurs les noms des oligarques charognards et leurs méfaits documentés et chiffrés. Pour les étrangers qui s'intéressent au Rwanda, sous peine de charabier, il est et sera judicieux pour eux de se documenter avant d'écrire. il en va de la crédibilité de leur information donnée à leur public.