Rwanda : Le Fonds d'aide aux rescapés du génocide (FARG), une émanation du "système apartheid" institué par le régime du FPR.
#StopApartheidInRwanda
"FARG yaba yorora amacakubiri n'ivanguramoko mu Rwanda"
Commentaire de César, fidèle lecteur de TFR
La constitution rwandaise ou constitution Kagame actuelle a consacré l'apartheid et partant la discrimination ethnique au Rwanda contre des millions de Rwandais. Ainsi, l'Article 50 est intitulé "Le bien-être des nécessiteux rescapés du génocide perpétré contre les Tutsi". Cet article dit
L'Etat, dans les limites de ses moyens et conformément à la loi, a le devoir d'entreprendre des actions spéciales visant le bien-être des nécessiteux rescapés du génocide perpétré contre les Tutsi."
Il résulte de cet article que tout Mututsi reconnu rescapé l'est génétiquement, que la qualité de rescapé du génocide dit des Batutsi est transmissible de père en fils, que FARG est réservé exclusivement aux Batutsi reconnus rescapés, que tous les Batutsi reconnus rescapés ont un droit absolu de bénéficier du FARG.
C'est en vertu de cette disposition constitutionnelle que tout Mutsi reconnu rescapé est fondé à bénéficier du FARD ainsi tous les autres droits dont la prise en charge par l’Etat ou FARG de la couverture maladie, le logement, le travail etc., le tout indifféremment de son âge.
Des millions de Rwandais non reconnus rescapés par Kagame et les siens sont exclus du bénéfice du FARG et d'autres droit dont le droit à l'éducation. Cette exclusion est gravissime et lourde de conséquence à moyen ou à long terme quant à l’équilibre social dans notre pays et à la cohabitation entre les différentes composantes de la société rwandaise. Des milliers de jeunes rwandais à majorité écrasante Bahutu, quittent les écoles et universités parce que leurs parents frappés de paupérisation absolue ne sont financièrement pas en état de prendre en charge les études de leurs progénitures. Ceux qui parviennent à terminer l'école secondaire sont exclus de l'enseignement supérieur, faute de moyens financiers. Illustration: un jeune rwandais âgé de 19 vient de terminer ses études secondaires, section mathématiques-physique avec distinction, soit une note de 75%. Son père était haut fonctionnaire. Il a été renvoyé en prison pour génocide des Batutsi. Il a ensuite été acquitté après quinze ans en 1930. Alors qu'il a été légalement acquitté de tous chefs d'accusation y compris la négation du génocide dit des Batutsi, sa demande de réintégration professionnelle a été rejetée par le premier ministre. Il a écrit à Kagame. Celui-ci n'a jamais répondu. Son épouse est décédée suite à une erreur de diagnostic commise par un soi-disant médecin ougandais au CHK qui, en réalité n'était qu'un truand prédateur dépourvu de qualification en médecine.
Ce jeune rwandais a demandé une bourse pour faire les études d'ingénieur à l'Université Nationale du Rwanda. Il n'a jamais reçu la réponse à sa demande de bourse. Son grand frère qui a terminé ses études secondaires, orientation économie avec distinction, soit une note de 73% n'a jamais obtenu une bourse d'études nonobstant ses demandes répétées. Les cas semblables sont nombreux dans ce pays. Ils sont exclus de l'enseignement supérieur ou professionnel au seul motif qu'ils sont Hutu et Tutsi de second rang. Les victimes de la discrimination légal et de l'apartheid sont des millions dans le Rwanda de Kagame.
Kagame est au pouvoir depuis plus vingt-quatre ans. Les enfants qui sont nés sous son régime sont actuellement âgés de plus vingt-quatre ans. Ils sont des millions et à majorité écrasante Bahutu. Les jeunes rwandais terminent l'école primaire à douze- treize ans et l'école secondaire à dix-huit - vingt ans. Des millions de jeunes Bahutu sont traités comme des étrangers dans leur propre pays. Même ceux qui ont suivi des formations professionnelles sont majoritairement exclus du marché de l'emploi y compris la fonction publique. Sur cent étudiants à l'UNR, plus de 70% sont des Batutsi. Il en est pratiquement de même dans la fonction publique. Dans la haute fonction publique tant civile que militaire, les Bahutu ne dépassent pas quinze pour cent. Le Rwanda est le seul pays au monde où il y des quartiers où il est interdit à une partie de sa population à savoir les Bahutu et Tutsi de second rang de s'installer.
Le Rwanda est le seul pays en Afrique où il y a des restaurants interdits à une partie de sa population. Faustin Twagiramungu Faustin a maintes fois évoqué précisément l'existence d'apartheid légal et manifeste au Rwanda de Kagame. Des centaines de jeunes rwandais croupissent en prison sans dossier pour avoir dénoncé cet apartheid légal au Rwanda d'une part et la discrimination dans tous les domaines contre des millions de Rwandais d’autre part au seul motif qu'ils sont Hutu et Tutsi de second rang.
L’histoire de l’humanité a appris aux hommes qu’un rejet, une discrimination, apartheid et autres méfaits en tout genre contre une partie de sa population ne restent jamais impunis. Les années ne produisent pas les âges mais la vieillesse. Kagame a déchiré le tissu social de notre pays. Un pays dont le tissu social est déchiré est un pays condamné à connaître la tragédie humaine et matérielle dont il est a priori impossible de mesurer la gravité. L’humiliation tue plus que le couteau. La souffrance morale et matérielle que connaissent depuis plusieurs années des millions de Rwandais ne pourra indéfiniment rester impunie. Force est de constater qu’aucun responsable des partis politiques dits d’opposition sauf Twagiramungu Faustin n’a critiqué les méfaits d’un autre âge de Kagame alors qu’ils sont en tout état de cause lourds de conséquences pour le Rwanda et les Rwandais.