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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

(traduit par Google)

 

Par Judi Rever *

"Un travail impressionnant de reportage d'investigation par une journaliste canadienne qui a risqué sa propre vie pour nous apporter une histoire profondément troublante du génocide rwandais qui prend la vraie mesure du chef d'Etat rwandais Paul Kagame (Amazonie)" https://www.amazon.ca/Praise-Blood-Judi-Rever/dp/0345812093/ref=sr_1_2_det?ie=UTF8&qid=1520243666&sr=8-2#productPromotions

Résumé

"La louange du sang est une lecture obligatoire pour un monde qui n'a reconnu que la moitié de l'histoire du génocide rwandais. Nous sommes reconnaissants à Judi Rever d'avoir risqué sa vie pour nous apporter toute la vérité sur ce génocide dans ce grand travail de journalisme d'investigation. »-Terry Gould, lauréat du prix de la liberté de la presse Tara Singh Hayer et auteur de Worth Dying Pour et Meurtre sans frontières
 
"C'est un récit inébranlable de l'une des catastrophes humaines les plus exécutées et cyniquement exploitées du XXe siècle. Si vous pensiez avoir compris la genèse du génocide rwandais, détrompez-vous. Si vous êtes confus par les origines du carnage en cours au Congo et au Zaïre, des meurtres mystérieux en Ouganda et en Afrique du Sud, commencent à lire maintenant. »- Linden MacIntyre, journaliste primé et auteur primé de The Bishop's Man de Scotiabank Giller
 
"In Praise of Blood restera un ouvrage de référence sur le Rwanda pour les décennies à venir. Judi Rever expose et documente méticuleusement une litanie de crimes contre les Rwandais que les forces fidèles au président rwandais, Paul Kagame, ont tué beaucoup de gens à dissimuler. Nous sommes redevables aux reportages courageux de Rever face à un grand risque personnel. »-Anjan Sundaram, journaliste et auteur de Bad News et Stringer

*A propos de l'auteur

JUDI REVER est une journaliste indépendante spécialisée dans l'impression et la diffusion qui a débuté sa carrière chez Radio France Internationale avant de travailler pour l'agence France-Presse, spécialisée dans les reportages en Afrique et au Moyen-Orient. Ses reportages sur le Rwanda ont été présentés dans sept reportages du Globe and Mail au cours des trois dernières années et elle a été nommée expert en information sur le pays d'origine au Rwanda par le programme Rights in Exile, qui promeut la protection juridique de réfugiés. Son travail a également été publié dans Foreign Policy Journal, Le Monde Diplomatique, Humanosphere, Digital Journal et Africa Report.

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C
Les massacres des Hutu comme ceux des Tutsi sont un fait établi. Aucun Rwandais, Hutu, Tutsi, Twa , sauf les oligarques du régime Kagame s'agissant des massacres des Hutu, ne les a jamais niés.<br /> Sur ces massacres, leur effectivité n'est pas à prouve. C'est leur qualification juridique qui divise les Hutu et les Tutsi et pose problème. <br /> Pour ces derniers, depuis 2008, les massacres des Tutsi sont constitutifs de génocide. Quant à ceux contre les Hutu, ils n'ont jamais existé. <br /> Kagame a dit publiquement devant des millions de Rwandais que les massacres des Hutu par ses soldats sont des dommages collatéraux, inévitables dans une guerre. Cette négation de l'évidence et cynique irrite les Hutu surtout les membres des familles des victimes. Ceux qui ont critiqué ses dires publics selon lesquels les Hutu, Tutsi et Twa n'ont jamais n’est qu’une pure invention des blancs et n'ont donc pas jamais existé, qu'il n'y a que des Rwandais constituant le Peuple Rwandais d’une part et fait état des contradictions entre ces dires et la pratique flagrante d’autre part ont été condamnés à plusieurs années ferme pour divisionnisme. D’autres croupissent encore en prison depuis plusieurs années<br /> Outre le problème juridiquement posé quant à la qualification juridique des massacres qui ont été commis contre les Tutsi, si les Tutsi et les Hutu n'ont jamais existé et n'existent pas, il s'ensuit que le génocide des Tutsi n'a jamais existé. Ils ne peuvent pas, à la fois, soutenir publiquement devant les télévisions du monde entier que les Tutsi n’existent pas au Rwanda et accuser ou condamner judiciairement les Hutu pour avoir dit que le génocide des Tutsi n’a jamais existé parce que les Tutsi n’existent c’est-à-dire en reproduisant les déclarations publiques de Kagame. Si Kagame prétend qu’il s’est trompé, il doit alors libérer les Hutu ci-dessus évoqués qui croupissent en prison et dédommager ceux qui ont été injustement envoyés en prison après avoir été torturés pour avoir commis ce crime ci-dessus évoqué.<br /> Le constat est que Kagame n'est jamais revenu sur ces déclarations publiques. Les Tutsi ne l’ont jamais critiqué ou contredit. L’absence de leur critique vaut approbation. <br /> C'est sur deux points que j’ai toujours estimé qu’il faut impérativement un débat entre les Rwandais, le tout dans l'intérêt des générations actuelles et futures. Un beau père de famille doit d'abord penser à l'avenir de ses progénitures. La vie n'est qu'un passage ici-bas. Les années ne produisent âges mais la vieillesse. En sus de la cession de notre pays à la mafia internationale, Kagame a détruit matériellement et moralement le Rwanda. Dans ce pays, l'homme est vu au regard de son portefeuille. Les pauvres sont des déchets qu'il faut débarrasser de la capitale. La parfaite illustration est les enfants dits de rue qui ont été brûlés vifs par les escadrons de la mort du régime Kagame, le tout dans l'indifférence absolue. Les oligarques du régime affichent leur opulence. Kiglai est la seule capitale au monde où il existe des quartiers interdits aux pauvres Rwandais, sous peine d'être envoyé en prison pour avoir sali la ville de Kagame. Les religieux chrétiens et musulmans qui ont tenté d'inculquer à leurs fidèles le sens de solidarité et les conseiller de ne pas suivre ceux qui les conduits dans un chemin sans issue ont été qualifiés de divisionnistes et comploteurs contre le régime Kagame et conséquemment celui-ci. Certains ont été purement et simplement liquidés sans aucune forme de procédure. Le génocide est une question d'intention et nullement de quantité. L'intention découle des moyens mis en œuvre préalablement à la commission du crime. Sur le génocide des Tutsi, le caractère intentionnel n'a jamais été prouvé. Au regard de la définition du génocide donné par le droit international et le droit interne rwandais, la planification est l'ensemble des moyens dont se sont dotés les auteurs de ce crime avant sa commission. Dans ce, si on admet que le génocide tel qu'il est défini par notre droit a existé, ces auteurs sont nécessairement ceux qui dirigeaient le Rwanda avant le 6 avril 1994 à savoir Nsengiyaremy, Uwiligiyaimana, directeur Général des services secrets , les yeux et les oreilles du gouvernement à savoir Iyamuremye Augustin, un des piliers majeurs du régime. Nul ne peut soutenir que les auteurs de ce génocide sont les membres du gouvernement Kambanda Jean. <br /> Un troisième problème se pose et exige un débat public et sincère entre les Rwandais sur les véritables auteurs de ce génocide. <br /> Si après un débat franc et public entre les Rwandais, le génocide des Tutsi accepté par toutes les parties, dans ce cas aucun Rwandais ne pourra soutenir le contraire. <br /> Le constat est que ceux qui prétendent incarner les Tutsi fuient lorsqu’on leur demande d’accepter un débat public sur le génocide dit des Tutsi qu’ils crient pourtant sur tous les toits. Ils crient mais ils n’osent pas aller en débattre avec ceux qui ont une autre opinion sur ce point précis. <br /> S’ils étaient sûrs quant au bien-fondé de leurs affirmations, ils ne refuseraient pas d’aller exposer leur point de vue devant les Rwandais et étrangers qui s’intéressent au drame rwandais<br /> Le refus d’accepter un débat sur les crimes qui ont été commis au Rwanda et la criminalisation de toute demande d’un débat sur ces crimes par Kagame sont la preuve que celui-ci et les siens ne croient pas à l’existence du génocide dit des Tutsi. Ils utilisent ce mot au titre de fonds de commerce et comme outil d’oppression contre les opposants et tous ceux que Kagame entend broyer ou spolier comme en témoigner le cas Diane Rwigara et sa mère. Aussi, si leurs dires étaient fondés, Kagame n’aurait pas dit dans notre constitution de 2003 que le génocide a été planifié , qu’il s’agit du génocide des fils et filles du Rwanda et conséquemment Hutu, Tutsi et Twa, en 2008 lors d’une révision partielle, supprimer les fils et filles du Rwanda, dire expressément que le génocide a été planifié et concerne uniquement les Tutsi et enfin lors d’une révision partielle de la constitution en 2015, supprimer le mot planification (voir ces constitutions sur la toile). Il en résulte que le mot génocide est devenu un mot passe partout et utilisé à tort et à travers par Kagame et les siens. Cela constitue , à mes yeux, un quatrième problème sur l’effectivité du génocide dit des Tutsi.<br /> C'est triste que ceux qui prétendent diriger notre pays et par conséquent incarner les Rwandais ne puissent pas mettre définitivement au spectacle macabre qu'ils offrent au monde et prouver au monde qu'ils sont capables de diriger le pays: protéger les Rwandais, protéger et promouvoir le bien commun des Rwandais, respecter et promouvoir les droits fondamentaux légitimes des Rwandais, apporter secours et assistance aux plus faibles et avoir et exprimer de la compassion à l'endroit de ceux qui souffrent.
L
Cher lecteur et ami CESAR,<br /> Nous vous remercions pour la contribution que vous apportez à ce blg. Les circonstances du génocide et des autres crimes de masse n'en changent ni le fond ni la gravité. Kagame peut l'instrumentaliser comme il veut, mais les observateurs honnêtes et les spécialistes de droit pénal international ne sauraient partir de ce constat pour remettre en cause ou nier l'existence des crimes -génocide, crimes contre l'humanité, crimes de guerre, assassinats politiques -, commis contre les populations de notre pays.
C
JUDI REVER apporte une contribution significative à la manifestation de la VERITE. <br /> Pour les Rwandais, elle n'apporte rien de nouveau. Pour les étrangers qui ont lu et/ou qui liront son livre, ils pourront se faire une opinion sur qui est effectivement Kagame, ses méfaits et ses mensonges qui ont été retenus pour les Saintes Ecritures par les ignorants.<br /> Son livre a-t-il été traduit en français? Dans l'affirmative, est-il disponible dans quelle librairie? <br /> Sur le génocide dit des Tutsi, Kagame l'a transformé en un fonds de commerce et un outil d'oppression contre les opposants politiques ou tout Rwandais qui critique sa gestion de notre pays.<br /> J'ai toujours dit et ce, depuis plusieurs années, que si les massacres des Batutsi ne sont pas à prouver, leur qualification juridique de" génocide" pose cependant un problème strictement juridique.<br /> Comme Professeur Reyntjens Filip le dit dans son Que sais-je ( qui est un fourre-tout car bonde des contradictions caractérisées) qui a fait la Une des médias ici au Rwanda, il ya les questions capitales qui permettent de qualifier de génocide ou pas les crimes qui ont été commis contre les Batutsi. Or, le constat est qu’à ce jour, aucune réponse n'y a jamais apportée c'est-à-dire, elles n'ont jamais fait l'objet de recherches et de débat de la part des chercheurs et des journalistes en l'occurrence. En l'absence des réponses à ces questions qui sont au nombre de deux<br /> 1/ la chronologie de la commission de ces crimes,<br /> 2/ la situation contextuelle dans laquelle ils ont été commis,<br /> il est hasardeux de qualifier ces crimes de génocide et exclusivement des Tutsi.<br /> Il convient de rappeler que Kagame n'a jamais dit expressément que ces crimes sont constitutifs de génocide exclusivement desTutsi. La parfaite démonstration est le préambule point 1 de la constitution de notre pays qui a adopté en 2003 par voie référendaire par les Rwandais sur décision de Kagame et promulguée enfin par celui-ci.<br /> " Préambule.<br /> Nous, Peuple rwandais, <br /> 1. Au lendemain du génocide, planifié et supervisé par des dirigeants indignes et autres auteurs, et qui a décimé plus d'un million de filles et fils du Rwanda ; "<br /> Kagame ne fait aucune distinction entre les victimes rwandaises. Pour lui, les massacres des Rwandais indifféremment de leur appartenance politique et/ou ethnique sont constitutifs de génocide. Il ne précise pas non plus l’ethnie des auteurs de ces crimes.<br /> Nul ne peut faire dire à Kagame ce qu'il n'a pas dit ou soutenir que les Rwandais, les Parlementaires, Kagame et les rédacteurs de la constitution de 2003 sont des idiots ou ont oublié de préciser qu'il s'agit de génocide exclusivement des Tutsi. Nul ne peut faire dire à la loi ce qu'elle ne dit pas. Cette disposition constitutionnelle est limpide et conséquemment insusceptible d'interprétation.<br /> Les révisions partielles de la constitution en 2008 et 2015 sont fondées sur des considérations politiciennes de la part de Kagame. Il s'ensuit que le mot " génocide des Tutsi" qui a été intégré dans la constitution ne peut nullement être retenu. Kagame est sur le sol Rwandais depuis octobre 1990. La constitution ci-dessus évoquée a été adoptée le 26 mai 2003 par les Rwandais et promulguée le 4 juin 2003 par Kagame. Durant 23 ans, celui-ci ou quiconque autre ne peut soutenir qu'il a su que les crimes qui ont été commis contre les Batutsi sont constitutifs de génocide en 2008. Il en est de même des oligarques et érudits en droit de son régime. Il convient de rappeler que le conseiller principal de Kagame pour élaborer la constitution ci-dessus indiquée n’est autre que Bernard Muna, ex-procureur adjoint du TPIR d’une part et les majorités des rédacteurs de celle-ci étaient juristes dont feu Mucyo Jean de Dieu d’autre part. Ceux qui colportent à grande échelle que ces crimes sont constitutifs de génocide uniquement des Tutsi n’expliquent comment et pourquoi Kagame n’a intégré ce mot dans la constitution qu’en 2008 et pas dans celle de 2003, alors que des millions de Rwandais ont été condamnés à plusieurs années de prison ou exécutés publiquement pour avoir commis le génocide sans précision sur l’ethnie des victimes. Enfin, des millions de Rwandais ont entendu Kagame dire que les mots Hutu, Tutsi et Twa sont de pures inventons des blancs et qu’il n’y a que les Rwandais constituant un et un seul Peuple, le Peuple Rwandais. Je n’ai pas lu ou entendu Professeur Reintjens en l’occurrence ou les oligarques du régime Kagame le contredire en soutenant publiquement que ses affirmations ou dires sont erronées et qu’au Rwanda, il y a des Hutu, Tutsi et Twa. Professeur Reyntjens n’a jamais pu reconnaître ses erreurs caractérisées dans l’analyse du drame rwandais. Il s’est précipité dans les affirmations sur la qualification juridique des crimes qui ont été commis contre les Tutsi alors même qu’il n’avait pas répondu aux deux questions évoquées par lui-même dans son Que sais-je, dont les réponses sont impératives pour qualifier juridiquement ces crimes. Or, ses dires se sont révélés erronés et contredits non seulement par les nouveaux maîtres du Rwanda mais également par des professeurs sérieux tel que Professeur Bernard Lugan. Il persiste dans ses affirmations absconses, contradictoires, subjectives et inexactes. Il dit tout et son contraire. S’il est un excellent professeur en sciences politiques, il ne l’est pas en droit pénal et procédure pénale belge. Ce qui est étonnant, c’est qu’il fait une comparaison entre le génocide dit des Tutsi et le génocide des Juifs alors qu’il n’existe aucune comparaison de quelque nature que ce soit entre ces deux génocides et ce, pour des raisons précédemment évoquées. Reconnaître ses erreurs d’analyse ou la subjectivité de ses affirmations est une qualité et non pas un défaut, surtout pour un professeur de droit ou de sciences politiques. Celui-ci a la stricte obligation d’observer la rigueur intellectuelle à tous les égards car il y va de sa crédibilité surtout à l’égard de ses étudiants. <br /> Il faut espérer qu'il lira JUDI REVER.
L
Nous publions votre opinion même si nous ne sommes pas d'accord sur les doutes que vous émettez sur la qualification du génocide des Tutsi reconnu par le monde entier, tout comme nous affirmons que le FPR a, dans les faits et en droits, un génocide contre les populations Hutu.