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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

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C
Débat entre Gatabazi Tite et Ndagijimana JMV: Bilan de Kagame<br /> Sur un tel sujet, les intervenants doivent avoir un niveau comparable. <br /> En raison de ses anciennes fonctions, JMV Ndagijimana est un des grands connaisseurs de l'Affaire Rwandaise d'une part et ses analyses objectives sur le drame rwandais ne sont pas à prouver d'autre par (voir ses livres). <br /> Pour que le débat soit de bonne qualité, l'autre intervenant devait avoir un niveau suffisant en matière de Culture générale, bonne connaissance de l'état du Rwanda sur les plans économique, social et politique sous Kayibanda, Habyalimana et Kagame.<br /> Le constat notoire est le suivant: Gatabazi Tite, l’autre intervenant, s'est contenté de reproduire comme un perroquet, les chansons des oligarques du régime Kagame et myriade des pro-Kagame. Il n'a même pas pensé que des millions de téléspectateurs le regardent et que par conséquent, il devait observer la rigidité intellectuelle élémentaire, requise chez tout juriste digne de ce nom. Il a été présenté comme expert en droit international. Le fait d’être pro-régime Tutsi sous la direction de Kagame a altéré gravement son esprit de jugement. Il est frappé d’un dysfonctionnement intellectuel caractérisé comme un témoignent sa négation de l’évidence à savoir l’existence des paysans rwandais qui croupissent dans les geôles de Kagame pour non paiement des cotisations d’assurance maladie souscrite auprès des mutuelles ou sociétés mafieuses d’une part et ses affirmations malhonnêtes : Habyalimana a exclu des millions de Rwandais du bénéfice des soins de santé d’autre part. Il convient de rappeler que dans, le droit rwandais sous Kagame, le non paiement des cotisations d’assurance maladie n’est pas constitutif d’un délit et qu’une telle infraction est nulle part mentionnée dans le code pénal rwandais. <br /> Aussi sur le plan argumentatif, il s’est fourvoyé dans les dires incohérents et contradictoires de sorte qu’il est raisonnable de se poser la question s’il était au Rwanda à la date des faits et s’il s’est intéressé sur ce qui se passait dans notre pays ou s’il s’est documenté avant d’aller débattre avec l’ambassadeur Ndagijimanas sur une télévision. Il a été dit qu’il est expert en droit international. Je subodore qu’il est docteur ce domaine comme Bizimana Jean-Damascène, un des grands chantres du régime Kagame et dont, au vu de ses agissements, les Rwandais éclairés se posent la question de savoir s’il est effectivement docteur en droit obtenu dans une université française. Gatabazi et Bizimana souffrent de la même maladie : la francite. C’est-à-dire, la prétendue responsabilité de la France dans le génocide dit des Tutsi. De nombreuses publications de Bizimana sur ce sujet sont sur la Toile. Gatabazi a reproduit Bizimana Jean-Damascène comme un perroquet. Aucun mot sur l’état économique et social du Rwanda sous Kagame avec des chiffres à l’appui pour étayer ses affirmations. Le problème d’une extrême gravité dont souffre le Rwanda et lourd de conséquences pour les Rwandais le dysfonctionnement intellectuel caractérisé qui frappe les érudits du régime Kagame comme les personnes ci-dessus mentionnées. Alors que dans nos campagnes les Tutsi ou les pro-Kagame qyui étaient au Rwanda à la date des faits, acceptent de débattre avec les Hutu sur le drame qui a endeuillé notre pays et reconnaissent la responsabilité irréfutable de Kagame dans les crimes qui ont été commis contre les Tutsi, le caractère despotique du régime Kagame et les inégalités criantes entre les Rwandais alliées à une discrimination contre les Hutu, les érudits comme Bizimana et autres refusent les débats. En réponse à la demande des débats formulée par certains Rwandais Hutu et Tutsi, ils répondent par la terreur contre les intéressés via les membres de la police politique de Kagame. Docteur Bizimana a été nourri et logé par la France. C’est la France qui a financé ses études. Il doit donc à la France ce qu’il est. Par ses fausses accusations contre la France, Bizimana est un ingrat impénitent. Il a bien suivi les enseignements de ses maîtres, commandant suprême dont les points forts sont la malhonnêteté et l’ingratitude à l’endroit de ceux à qui il doit tout : ce qu’il est et ce qu’il est devenu.