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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

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C
Marie-Françoise Tinel et Monserrata Vidal se livrent à des affirmations subjectives dépourvues de qualité informative au surplus.En effet, elles osent dire ceci " Génocide des Tutsi commis par les Hutu". Pour elles, tous les Hutu sont génocidaires et tous les Tutsi sont victimes du génocide.Ce qui est frappant, ils n'évoquent pas des millions de morts Hutu.Ils goment le fait que ce sont les Tutsi qui ont déclenché la guerre le 01/10/1990 contre les Hutu et leur pays, que sont eux qui commencé repris les hostilités le 6 avril 1994 vers 23 h 50 heures de Kigali alors que Kagame venait de signer à l'accord de paix d'Arusha le 04/08/1993 entre les Hutu et les Tutsi, lequel accord était plus favorable aux Tutsi et défavorable aux Hutu. Tous ces faits pourtant de notoriété publique sont gommés. Et ces gens font croire à ceux qui les écoutent que ce sont les Hutu qui sont responsables de la tragédie qui a frappé les Tutsi et que corrélativement les massacres des millions de Hutu par les Tutsi du FPR sur ordre de Kagame étaient légitimes. C'est minable d'écouter ce genres d'insanités. Avant de proférer ce genre de divagations, il aurait été plus judicieux pour elles de se documenter sur la chronologie des faits du drame rwandais. Le mot génocide des Tutsi est devenu une chanson, fonds de commerce et un mot passe partout pour les charlatants de tous calibres. Il me semble que nul ne peut prétendre mieux connaître le fond et la forme du drame des Tutsi que Kagame en personne. <br /> Voici ce qu'il dit par le biais de notre constitution actuellement en vigueur qu'il a promuliguée après approbation par voie référendaire du Peuple Rwandais d'une part et du Rapport dit Mucyo d'autre part. Les Nations Unis qui ont crée le TPIR par résolution 955 du Conseil de Sécurité ne parlent nulle part du génocide des Tutsi. <br /> "1- Constitution Rwandaise<br /> <br /> Nous, KAGAME Paul,<br /> <br /> Président de la République ;<br /> <br /> Vu la Loi Fondamentale de la République Rwandaise, telle que révisée à ce jour, spécialement l'Accord de Paix<br /> d'Arusha dans sa partie relative au partage du pouvoir en son article 41, ainsi que dans sa partie relative aux<br /> questions diverses et dispositions finales en son article 22 ;<br /> <br /> Vu que la Nouvelle Constitution de la République du Rwanda a été adoptée par les Rwandais lors du<br /> Référendum du 26 mai 2003 tel que confirmé par la Cour Suprême dans son Arrêt n°772/14.06/2003 du<br /> 02/06/2003 ;<br /> <br /> PROMULGUONS LA PRESENTE CONSTITUTION ET ORDONNONS QU'ELLE SOIT PUBLIEE AU JOURNAL<br /> OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU RWANDA.<br /> <br /> PREAMBULE<br /> <br /> Nous, Peuple Rwandais,<br /> <br /> 1° Au lendemain du génocide, planifié et supervisé par des dirigeants indignes et autres auteurs, et qui a décimé<br /> plus d'un million de filles et fils du Rwanda ;<br /> <br /> 2- Résolution 955 du Conseil de Sécurité de l'ONU<br /> <br /> RÉSOLUTION 955 1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3453séance, le 8 novembre 1994<br /> Le Conseil de sécurité, <br /> Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la situation au Rwanda, <br /> Ayant examiné les rapports que le Secrétaire général lui a présentés conformément au paragraphe 3 de sa résolution 935 (1994) du 1er juillet 1994 (S/1994/879 et S/1994/906), et ayant pris acte des rapports du Rapporteur spécial pour le Rwanda de la Commission des droits de l'homme des Nations Unies (S/1994/1157, annexe I et annexe II), <br /> Saluant le travail accompli par la Commission d'experts créée en vertu de sa résolution 935 (1994), en particulier son rapport préliminaire sur les violations du droit international humanitaire au Rwanda que le Secrétaire général lui a transmis dans sa lettre du 1er octobre 1994 (S/1994/1125), <br /> Se déclarant de nouveau gravement alarmé par les informations selon lesquelles des actes de génocide et d'autres violations flagrantes, généralisées et systématiques du droit international humanitaire ont été commises au Rwanda, <br /> Constatant que cette situation continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales, <br /> Résolu à mettre fin à de tels crimes et à prendre des mesures efficaces pour que les personnes qui en sont responsables soient traduites en justice.<br /> <br /> 3- Rapport Kagame dit Mucyo contre la France : attaques armées du FPR contre le Rwanda pour prendre le pouvoir et l'exercer sans partage.<br /> <br /> Rapport MUCYO / Contexte de la guerre d’octobre 1990 1.3.1paragraphe 3<br /> <br /> Le 1er octobre 1990, le FPR lance depuis l’Ouganda une attaque d’envergure contre les FAR, déclenchant la lutte armée. Selon les déclarations du FPR, cette lutte a pour but d’instaurer un Etat de droit au Rwanda, de mettre fin à la politique de discrimination ethnique et régionale institutionnalisée et de permettre le retour des réfugiés éparpillés dans la région des grands lacs et dans le monde, certains depuis trente cinq ans. Cette attaque est l’aboutissement de plusieurs années de mobilisation des communautés réfugiées de part le monde depuis le milieu des années 1980, que ce soit au Kenya, en Ouganda, au Burundi, au Sénégal, en Suisse, en France, aux Etats-Unis ou ailleurs. Les communautés des réfugiés rwandais s’organisent et commencent à articuler une plate forme revendicative fondée sur la fin de la politique de discrimination ethnique et régionale et leur droit au retour. Deux courants apparaissent : l’un, radical, pense que le régime idéologique de la suprématie hutu n’est pas auto réformable et qu’il faut donc le combattre politiquement et militairement ; l’autre, collaborationniste, prône le dialogue et la recherche d’un arrangement de type humanitaire. Cinq évènements poussent à l’accélération du processus de mobilisation et de radicalisation des communautés réfugiées". <br /> <br /> Que celui qui aurait les bonnes sources quant l'existence du mot génocide des Tutsi les précis. Ce n'est pas parce que les kleptocrates et ploutocrates de la place, le FPR et les excroissances du régime tutsi rwandais chantent sur tous les toits et à grande échelle "génocide des Tutsi" que ce génocide soit retenu quant à son existence. Par ailleurs, hormi les bricolage du TPIR et plusieurs milliards de dollards engloutis, les juges du TPIR et le gouvernement rwandais n'ont jamais prouvé l'existence du génocide exclusif des Tutsi.<br /> Pourquoi? Parce que dès lors qu'il n'est pas à prouver que ce sont les Tutsi qui, les premiers, ont pris les armes contre les Hutu aux seules fins de s'emparer du pouvoir par le force et mettre en place un régime purement tutsi au Rwanda, comme le précise sans équivoque le rapport dit Mucyo dans l'extrait ci-dessus reproduit, il est hasardeux pour quiconque de soutenir que ce sont les Hutu qui ont planifié ce génocide. Ensuite, à supposer que ce génocide ait existé et été planifié, sa planification serait impérativement antérieure à sa commission. Ses auteurs ne seraient dès lors que ceux qui dirigeaient effectivement le Rwanda avant 6 avril 1994, à savoir l'opposition et le FPR. Enfin, si ce génocide a été planifié, même un débile mentale à l'état avancé ne peut soutenir qu'il a été planifié sans que Kagame,espion de profession et son agent au sein du gouvernement rwandais d'opposition d'alors à savoir Iyamuremye Augustin, patron des services secrets rwandais ne soit au courant. Il convient de rappeler que Agathe Uwilingiyimana, alors première ministre était pro-FPR notoire et qu'elle a intégré celui-ci après son exclusion de son parti MDR. Par conséquent, si on admet que le génocide dit des Tutsi a été planifié, la première ministre dont la direction générale des services secrers était directement rattachée à la primature était nécessairement l'auteure principale de cette planification. La planification du génoice est un élément substantiel de celui-ci. Par conséquent, il ne peut y avoir un génocide non planifié ou instantané. Il s'ensuit que ce n'est sûrement pas le gouvernement intérimaire mis en place après le début de la commission des massacres qui ont été qualifiés de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre qui est l'auteur de ce génocide d'une part et il ne peut y avoir génocide au sens juridique du terme contre ceux qui ont déclenché la guerre et commencé les massacres des Hutu du Nord du Rwanda d'autre part. Les faits sont têtus.Le combre est que les maîtresTutsi du Rwanda refusent tout débat sur le drame rwandais et ne reconnaissent pas leurs crimes contre des millions de Hutu et Tutsi dit de second rang c'est-à-dire ceux qui ont condamné publiquent les agissement du FPR, organisation armée et criminelle dans laquelle se sont enrôlés des milliers de Tutsi de l'intérieur contre leur propre pays et voisins et/ou amis Hutu. Le tout alors que c'est impérativement par le débat public, libre et objectif entre les Hutu et les Tutsi ainsi que la reconnaissance par les auteurs des crimes de masse qui ont été commis contre des millions de Hutu et Tutsi de second rang que les Hutu et Tutsi pourront vivre en paix et en harmonie. Ce qui qui se livrent à la propagation à grande échelle des affirmations comme celles de Marie-Françoise Tinel et Monserrata Vidal rendent un mauvais service aux Tutsi actuels et leurs postérités. <br /> <br /> Je souhaite que ceux qui lisent la Tribune Franco-Rwandais réagissent à ma réaction et sur les extraits des documents ci-dessus mentionnés dont les copies intégrales sont sur la Toile ou les sites du TPIR et de l'ONU. Les modifications constitutionnelle opérées en 2008 par Kagame pour des raisons politiques sont inopérantes et ne peuvent être retenues car elles sont absconses, pleines d'énormités et méconnaissent toutes les conventions internationales relatives aux droits de l'homme que le Rwanda a ratifiées et intégrées au surplus dans la même constitution.