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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

 

Le président américain Barack Obama et le président tanzanien Jakaya Kikwete le 1er juillet 2013, à Dar Es Salam.
Le président américain Barack Obama et le président tanzanien Jakaya Kikwete le 1er juillet 2013, à Dar Es Salam.
Cameron / Reuters

Par RFI

Le président américain, Barack Obama, a invité les dirigeants de 47 pays africains à participer à un sommet à la Maison Blanche les 5 et 6 août. Un sommet qui fait figure de grande première. Il s’agit, pour le président américain, de tenir une «promesse» faite lors de son déplacement - en juin dernier - en Afrique du Sud. Pour Barack Obama, c'est l’occasion de resserrer les liens avec le continent africain. Néanmoins, certains pays ne figurent pas sur la liste des invités.

Les Etats-Unis n'ont pas invité les pays suspendus de l'Union africaine. La France procède de même lorsqu'elle constitue la liste de ses propres sommets.

Les dirigeants de la Centrafrique, de la Guinée Bissau et de l'Egypte qui se sont installés au pouvoir directement ou indirectement à la faveur d'un coup d’Etat, ne seront pas du voyage.

Parmi les indésirables, figurent également le président soudanais Omar el-Béchir - visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) - et le président zimbabwéen Robert Mugabe visé, quant à lui, par des sanctions américaines depuis 2001.

Concernant Hery Rajaonarimampianina, le nouveau président élu à Madagascar, son nom devrait en principe figurer sur une liste réactualisée après sa prestation de serment.

L'invitation ne signifie pas l'absolution. Le département d'Etat a fait part, sans détours, la semaine dernière, de sa préoccupation suite à la succession de meurtres d'exilés politiques rwandais. Il s'est par ailleurs élevé contre les lois homophobes en Ouganda et au Nigeria.

Au menu du sommet, indique la Maison Blanche, le commerce et l'investissement en Afrique mais aussi la sécurité et le développement démocratique de l’Afrique.

Enfin, Washington réunira, parallèlement, de jeunes talents du continent africain car les Etats-Unis souhaitent dialoguer avec les dirigeants d'aujourd'hui mais aussi ceux de demain.

 

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