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Publié par Rédaction F-R-T

Crispus Kiyonga (g), le ministre de la Défense et médiateur ougandais.

Crispus Kiyonga (g), le ministre de la Défense et médiateur ougandais.

REUTERS/James Akena

Par RFI

Après deux mois de discussions, le gouvernement congolais et le M23 ont signé le 6 février à  Kampala un premier texte où chacun reconnaît que l'accord du 29 mars 2009 ( entre Kinshasa et la rébellion du CNDP d’où est issu le M23) n'a pas été totalement appliqué. Il reste encore trois points à l'ordre du jour du dialogue de Kampala. Le médiateur ougandais, le ministre  de la Défense a promis que « les participants irons jusqu'au bout ».  On parle pour la première fois de réconciliation à Kampala.

Le ministre ougandais de la Défense Crispus Kiyonga affirme son optimisme. Selon lui, cette première signature est un pas important pour la suite des pourparlers. « Ce dialogue se fait dans un esprit de réconciliation » dit-il, ajoutant que « les leaders des deux parties se sont engagés à le continuer ».

C’est la première fois que l’on entend le mot « réconciliation  » depuis le début de ces pourparlers de Kampala. Une nouveauté que le ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda a cependant refusé de commenter, laissant le soin aux membres de sa délégation de le faire comme le sénateur Mulaila Thenga Bandzu : « Là nous sommes réellement sur la voie de la réconciliation. Nous sommes contents que bientôt nous allons mettre fin au dialogue ».

Même tonalité du côté du M23. « Nous sommes prêts à avancer sur cette voie », confirme Roger Lumbala. « Nous voulons absolument que la République démocratique du Congo puisse avoir une paix durable, c’est pourquoi nous voulons traiter maintenant les problèmes de fond ».

C’est là le point faible : les problèmes de fond n’ont pas encore été traités. Et du côté de Kinshasa, on revient au postulat de départ. Le sénateur Mulaila  déclare : « Nous n’allons pas répondre positivement aux revendications qui ne tiennent pas compte de la Constitution ».

Dans les jours et les semaines qui viennent les deux délégations vont devoir se confronter sur les thèmes de la sécurité, de la politique, du social, et de l’économie.

 


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