RDC : Goma à nouveau la cible de tirs d'obus meurtriers
Les autorités congolaises ont accusé le Rwanda d'être à l'origine des tirs sur Goma, ce que Kigali a démenti. De son côté la rébellion du M23 accuse aujourd'hui l'armée régulière congolaise d'être elle-même à l'origine de ces tirs. Les rebelles affirment que les tirs visaient les quartiers peuplés de rwandophones. Quant à la Monusco (la mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC), elle dit à propos de cette polémique que les tirs venaient du territoire congolais.
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Colère de la population de Goma contre la Monusco
Ces nouveaux tirs d'obus dans un quartier peuplé de la ville du Nord-Kivu ont provoqué la colère de la population de Goma. Selon un bilan provisoire, au moins trois personnes, dont un enfant, ont été tuées par ces engins tirés, selon la Monusco, par les rebelles du M23. La Monusco a été prise à partie par les civils qui l'accusent de ne rien faire pour les protéger contre les violences liées aux affrontements entre l'armée congolaise et les rebelles du M23. Le représentant spécial de l'ONU, Martin Kobler, présent à Goma, a assuré que ces violences contre des civils ne resteront pas impunies mais ces propos n'ont semble-t-il pas apaisé les habitants.
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Trois Casques bleus blessés
Martin Kobler a pourtant bien tenu sa promesse : dès samedi après-midi les forces onusiennes sont allées pilonner les positions des rebelles du M23. Ces derniers ont repliqué, blessant trois Casques bleus. Selon Charles Bambara, la force onusienne est déterminée à intervenir pour neutraliser les rebelles.
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