France-Rwanda : pour l’honneur de l’armée, plaidoyer pour l’unité nationale (ASAF)
Les accusations mensongères et insultantes de Paul Kagamé, président du Rwanda, à l’encontre de la France et de son armée, ont conduit le président de la République française à annuler la participation d’une délégation gouvernementale aux cérémonies commémoratives du 20e anniversaire du génocide.
En retour les autorités rwandaises ont interdit à notre ambassadeur de se rendre à ces cérémonies comme il était prévu qu’il le fasse.
Le comportement de Kagamé était parfaitement prévisible puisqu’il ne cesse d’accuser la France de complicité de génocide pour masquer les exactions qu’il commet depuis son accession au pouvoir. Il le clame d’autant plus fort que ses anciens alliés anglo-saxons prennent leurs distances avec ce chef d’Etat, véritable dictateur, qui pille les provinces orientales de la République Démocratique du Congo – les Kivus – dont le sous-sol renferme des minerais hautement stratégiques.
Si la classe politique française a manifesté son unité en dénonçant unanimement les mensonges et accusations odieuses de Kagamé, il est regrettable que le communiqué, que vient d’adresser monsieur Le Drian aux armées, n’ait pas été délivré à tous les Français, une semaine plus tôt, par le président de la République et chef des armées.
Et que penser de l’attitude de monsieur Kouchner, ancien ministre des Affaires étrangères, dont la présence dans les tribunes lors de cette commémoration semblait cautionner les accusations infâmantes du président rwandais ?
Que penser enfin des propos de certains journalistes qui, sur des radios d’Etat largement subventionnées par les contribuables, ont relayé ces accusations honteuses en bons collaborateurs d’un adversaire déclaré de la France ?
En bref, il y eut heureusement l’expression d’une cohésion nationale pour défendre l’honneur de la France et de son armée.
L’ASAF remercie les ministres et élus qui, de droite comme de gauche ont exprimé leur soutien sans faille aux soldats de l’opération Turquoise, à ces hommes et ces femmes qui, en 1994, ont fait à 6 000 km de Paris, dans des circonstances dramatiques, honneur à la France.
L’ASAF souhaite que notre engagement en RCA, dont on mesure chaque jour l’insuffisance des effectifs déployés pour rétablir durablement la sécurité, soit conduit avec détermination, en vue d’un but politique clair, afin d’éviter demain à nos troupes d’être l’objet de telles accusations.
Rédaction de l’ASAF - (www.asafrance.fr)