Des soldats rwandais accusés de la tentative d'assassinat contre Nyamwasa
Soumis par Jean-Bernard Gervais 06/29/2011
Au deuxième jour du procès de six prévenus accusés d'avoir tenté de tuer le général rwandais en exil Kayumba Nyamwasa, un témoin clé, placé sous le programme de protection des témoins en raison de risque pour sa vie, a accusé des soldats rwandais d'avoir fomenté cet attentat.
Le témoin s'appelle Kalisa Mubarak, est Rwandais, a 36 ans et a émigré en Afrique du Sud en 2003. Il est un ami d'enfance d'un des suspects, Amani Uriwani. Mubarak a dit à la Cour que Amani Uriwani, ancien soldat de l'armée rwandaise, avait été recruté par des Rwandais installés en Europe, pour abattre une cible, un ancien militaire rwandais, sans doute Kayumba Nyamwasa. Uriwani a proposé à Mubarak 1400 dollars pour participer à cet assassinat. Mubarak, sa femme et ses trois enfants sont gardés 24 heures sur 24 dans un endroit tenu secret. Il a témoigné en voilant son visage, le tenant abrité derrière des lunettes de soleil, et une large écharpe. Deux gardes du corps étaient à ses cotés.
Le gouvernement rwandais a nié toute implication dans cet attentat. Six suspects, trois Rwandais et trois Tanzaniens, comparaissent devant la cour, pour la tentative d'assassinat de Nyamwasa le 29 juin 2010, en Afrique du Sud.