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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

Arusha, 28 novembre 2013 (FH) – Suspectés de subornation de témoins, le sénateur congolais Jean-Pierre Bemba, son avocat et un député congolais ont fait leur comparution initiale mercredi après-midi devant la Cour pénale internationale (CPI).

 

 

Les actes de subornation dont ils sont soupçonnés auraient été commis, selon le procureur, dans le cadre du procès principal de Bemba, accusé devant la CPI, de crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Centrafrique en 2002-2003 par des combattants de son ancienne rébellion du Mouvement de libération du Congo (MLC). Ce dernier est aujourd’hui l’une des principales forces de l’opposition politique au président Joseph Kabila.
« Je crois bien comprendre les charges qui me sont imputées mais je suis très surpris », a déclaré Jean-Pierre Bemba, également ancien vice-président de la RDC. Pour sa part, son avocat, Aimé Kilolo s’est étonné que le procureur ait choisi de le faire arrêter au lieu de le citer simplement à comparaître. « Je passe la majorité de mon temps à La Haye dans les bâtiments de la CPI où j'ai mes bureaux », a-t-il rappelé. Maître Kilolo a été arrêté le week-end, à Bruxelles, à son retour d’un voyage.
S’exprimant à son tour, le député MLC, Babala Wandu, a dénoncé les conditions de son arrestation, effectuée dimanche à 2H00 du matin par 30 policiers, sous le regard de ses enfants. Après son transfèrement à La Haye, son parti a suspendu sa participation aux travaux de l'Assemblée nationale. Babala Wandu a été directeur de cabinet de l'ex-chef rebelle Bemba lorsque ce dernier était vice-président de  RDC, de 2003 à 2006.
Après cette comparution initiale, une audience de confirmation des charges aura lieu pour  déterminer s’il y a des motifs substantiels de croire que les suspects ont commis ces crimes. Si la chambre préliminaire confirme les charges, elle renverra l’affaire devant une chambre de première instance, laquelle sera chargée de conduire la phase suivante de la procédure, à savoir le procès lui-même (pour subornation de témoins).
Deux autres suspects - Mangenda Kabongo, membre de l'équipe de défense de Bemba, et Narcisse Arido, un témoin de la défense - ont également été arrêtés pour subornation de témoins et seront transférés à la CPI à l'issue des procédures en vigueur aux Pays-Bas et en France, où ils ont été interpellés.
Ces arrestations pour subornation présumée de témoins constituent une première pour la CPI. La Cour a déjà émis un mandat d’arrêt à l’encontre d’un journaliste kényan soupçonné de subornation de témoins dans le cadre du procès du vice-président de son pays, William Ruto, mais le suspect est encore en fuite.
ER

 

© Agence Hirondelle

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M
<br /> La CPI agit par la pression politique de certains pays.Le procès BEMBA a bien fondé à nuire à sa personne et à son avenir politique que dirons nous aux acteurs de CNDP,M23,MOTOMBOKI?.si l'armée<br /> de BEMBA avait intervenu au RCA,c'était pour porer main forte à un régime légitime qui était menacée par la rébeillion menée par buzeze.si vraiment la CPI voulait avoir les éclaircissement<br /> pourquoi elle ne s'interessait pas à faire comparaître l'ancien président mort car sans son appel,BEMBA ne pouvait envoyer ces troupes au RCA.à chaque fois que le procés BEMBA appproche la CPI<br /> cherche toujours à rechercher les arguments pour répousser l'audience.ces vagues d'arrestation,moi,personnellement ça m'étonne pas car la CPI gardera BEMBA sans procés pour l'empêcher de se<br /> truover devant la scène politique en RDC<br />