Aux armes, Citoyens ! Un général rwandais vient encrasser la France en septembre prochain
Dès l'annonce officielle par l'ambassade de France à Kigali de l'arrivée imminente sur le sol français du général Paul Kagamé, ce fut la consternation et la tristesse dans les milieux des exilés ruandais et congolais, qui réalisent brutalement à quel degré la raison d'État peut embrasser le diable.
Ce sentiment de désespoir, d'indignation est partagé par une grande partie de l'opinion française qui s'interroge sur cette visite du plus grand criminel de l'histoire encore en vie !
Ce général qui n'a jamais fait des études, à l'air d'un sage étudiant solitaire, est un tortionnaire sans foi ni loi, rompu à l'art de la diversion. Son cynisme lui a valu le surnom de Pilate tristement connu dans l'histoire biblique.
Le président Paul Kagamé n'est pas un illustre inconnu en France, pays qu'il nargue depuis qu'il a pris le pouvoir dans son petit pays le Ruanda.
Il a choisi le moment où l'un de ses amis intimes Monsieur Bernard Kouchner était au Quai d'Orsay pour bannir la langue française des manuels scolaires. Personne n'a levé le petit doigt, encore moins cet ami Ministre ayant à l'époque en charge la francophonie dans ses attributions. Aujourd'hui le français jadis parlé par 98 % de l'élite rwandaise est simplement mort à la grande satisfaction des courtisans français du dictateur ruandais.
Ce général est un client potentiel de la justice internationale. Il est accusé notamment d'avoir abattu l'avion qui transportait son prédécesseur Juvénal Habiarimana. Cet acte a été qualifié par l'ONU comme déclencheur du génocide qui a emporté plus d'un million de rwandais. Il est responsable des crimes contre l'humanité commis à l'encontre de sa population à majorité hutu. Sur ce chapitre, le président soudanais Béchir n'est qu'un amateur et pourtant... Il sera bientôt chez nous pour défier la justice française, qu'il a qualifiée de tous les maux lorsque son nom avait été évoqué dans le rapport du Juge Bruguière. « Ce n'est pas moi qui dois trembler, c'est eux avec leurs petits juges » aurait-il lancé lors d'une cérémonie de commémoration du génocide. « Ce pays qui se croit grand, je veux le descendre de son piédestal, en commençant par sa mythique armée. », aurait-il renchéri.
Les analystes politiques affirment que Kagamé a gagné son pari. D'une part l'armée française est trainée dans la boue du génocide rwandais, sans aucune défense, et d'autre part le Rapport du Juge Trévidic qui devait sortir il y a quelques mois ne sortira peut-être jamais s'il n'exonère pas Kagamé dans l'attentat dont il est le commanditaire.
Le récent rapport (Mapping Report) des Nations Unies accuse nommément ce chef militaire et son armée d'être responsables du massacre de plus de 6 millions de ruandais et congolais, perpétré en RDC. Un tribunal ad hoc pourrait bientôt voir le jour pour rendre justice à des milliers de victimes ruandaises et congolaises. Un espoir qui risque aussi de s'évanouir à cause des enjeux économiques dont il est devenu l'ordonnateur et distributeur.
Voici l'homme qui viendra en France en septembre prochain, l'homme qui s'est vu récemment vilipendé par les services de renseignements britannique M15 qui ont déjoué les attentats contre les réfugiés ruandais résidents à Londres ( Journal----).
Différents pays d'Afrique australe se sont inquiétés de la présence sur leur sol des escadrons de la mort à la solde de Kagamé, tel est le cas récent de l'Afrique du Sud qui a suspendu ses relations diplomatiques avec le Rwanda, pour protester contre la tentative d'assassinat d'un général ruandais en exil , le général Kayumba, et dont les éléments de l'enquête montre l'implication personnelle de notre illustre hôte Kagamé.
Cet homme qui a dit un jour qu' « il vaut mieux avoir à faire à un cadavre qu'à un vivant qui vous mène la vie dure », va fouler le sol français un mois de septembre, un septembre noir pour les honnêtes gens, afin d' y expérimenter des actes manqués ailleurs.
Est-ce une naïveté ou une complicité de nos dirigeants ? Telle est la question.
Le jour où des cadavres seront chavirés dans la Seine ou dans la Loire, victimes de la main du maître boucher ruandais, ce jour là, nos dignes représentants ne diront pas qu'ils n'avaient pas su !
Après avoir été humilié à Bruxelles et à Chicago, où les intrépides défenseurs des droits de l'homme et de la démocratie ont osé le défier en lui rappelant ses crimes de sang et l'emprisonnement de ses opposants politiques, l'homme fort du Rwanda qui aime se comparer à Néron, a lancé à son auditoire : « qu'ils me haïssent pourvu qu'ils me craignent ».
Le 14 juillet dernier, après l'annonce officielle de l'invitation par notre Ambassadeur Monsieur CONTINI, Paul Kagamé aurait confié à un interlocuteur qui lui demandait s'il ne craignait pas de subir le même sort à Paris : « ...tout dépendra des autorités françaises qui me sollicitent. ...Je n'ai pas demandé d'y aller, c'est eux qui veulent me voir parce qu'ils ont des intérêts ! Vous savez, rien n'est gratuit ! Surtout chez ces blancs qui nous courtisent sans répit. Pour cela, ils devront contrôler cette horde de fous nostalgiques du génocide qui aboient comme des chiens au passage de ma caravane ! N'est-ce pas ? »
Il fait semblant d'oublier que parmi les manifestants qui l'ont défié en Belgique et aux USA, il y avait des rescapés tutsi du génocide et des congolais qui ne peuvent pas être accusés de ce péché originel qui colle à la peau des hutu.
De source proche de l'ambassade du Rwanda à Paris, qui vient d'ailleurs d'être renforcée par une nouvelle équipe d'agents de renseignement, d'importantes sommes d'argent seront dépensées pour acheter des « figurants » qui viendront louer les bienfaits du camarade Président Kagamé. Ces agents sont chargés d'étouffer dans l'œuf d'éventuelles manifestations des populations européennes originaires des Grands Lacs.
Les mêmes sources confirment en off, que le général Président conditionnerait sa visite à l'interdiction totale des manifestations qui lui seraient hostiles et exigerait que Monsieur Alain Juppé qui ne « veut pas lui serrer la main » soit mis hors jeu par le Président Sarkozy.
Parlant de la main, il s'agit d'un bras de fer qui s'annonce difficile et dont the winner is Paul Kagamé and the looser is La France !
Jean-Luc Tanoh