Arrivée de Nicolas Sarkozy au Gabon pour les obsèques d'Omar Bongo
Le président français, dont l'avion s'est posé vers 06H20 locale (05H20 GMT), a été accueilli à l'aéroport Léon Mba par la présidente intérimaire du Gabon, Rose Francine Rogombé.
Il fait partie de la quinzaine de chefs d'Etat, la plupart d'Afrique francophone, qui ont fait le déplacement jusqu'à la capitale gabonaise pour les obsèques d'Omar Bongo qui a passé 41 ans à la tête du Gabon et dont la succession s'annonce difficile.
Après un voyage de 6 heures environ, M. Sarkozy devait se reposer dans un lieu tenu secret avant de se rendre au palais présidentiel peu avant 09H00 (O8H00 GMT), au début prévu des cérémonies.
Le prédécesseur de Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac, est également arrivé mardi matin dans un avion distinct, a-t-on appris de source diplomatique française.
La délégation française est annoncée importante pour un événement qui symbolise la "Françafrique", cette relation ambiguë entre Paris et ses ex-colonies.
De nombreuses personnalités françaises devaient ainsi venir s'incliner devant le cercueil, dont le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et le secrétaire d'Etat à la Coopération Alain Joyandet ou les anciens ministres Michel Roussin, Jean-Louis Debré, Jacques Godfrain.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), le Gabonais Jean Ping, ainsi que présidents Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), François Bozizé (Centrafrique), Paul Biya (Cameroun) et Faure Gnassingbé (Togo) étaient déjà présents ces derniers jours à Libreville en vue des obsèques.
Leurs homologues du Sénégal, du Tchad, de République démocratique du Congo (RDC), du Bénin, du Burundi, du Mali, de Guinée équatoriale, du Burkina Faso et de Sao Tomé étaient également annoncés, ainsi que de nombreux chefs de gouvernement et ministres africains.
Après un culte oecuménique à 10H00 (09H00 GMT), les oraisons funèbres gabonaises devaient être écoutées avec une attention particulière dans un contexte politique tendu en vue de la succession.
Un défilé militaire est ensuite prévu, puis le cercueil devait être acheminé par avion à Franceville, capitale du Haut-Ogooué, région natale d'Omar Bongo dans le sud-est du pays où il sera inhumé jeudi dans l'intimité.
Quelque 350 journalistes, dont une centaine d'étrangers, ont été accrédités.
(©AFP / 16 juin 2009 09h21)