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Le Mouvement d’élites pour la démocratie et le vrai changement (MDVC) demande au Président de la République, Félix Tshisekedi, de convoquer une conférence tripartite sur la paix et la sécurité, entre la MONUSCO, la société civile et les FARDC. Le secrétaire général de ce parti de l’opposition, Augustin Bisimwa, a formulé cette requête mercredi 26 janvier, lors d’un point de presse tenu à Kinshasa.
« Cette conférence, nous l’avons voulu tripartite, en ce qu’elle puisse réunir la MONUSCO, la société civile locale, et les FARDC parce que nous nous posons des questions du genre qui arme les ADF. On ne sait pas on se bat contre qui, l’ennemi on vous dit que ce sont les ADF, ils sont financés par qui, ils sont ravitaillés comment et quand », s’interroge-t-il.
Pour M. Bisimwa, il est question d’examiner à fonds la question des rebelles ougandais des ADF, pour arriver à couper sa source de financement et de ravitaillement, et ainsi mettre fin aux massacres continus dans l’Est de la RDC.
« Nous nous sommes dit, la MONUSCO a des drones, elle a ce qu’on appelle brigade de renseignement militaire, les FARDC également ont leurs brigades de renseignement militaires. Mais leurs renseignements disent quoi ? Tout ça, ce sont questions qu’on doit discuter », a proposé le secrétaire général de MDVC.
Il dit souhaiter que le Président de la République confronte ces réalités, et à l’issue de ces confrontations, que des solutions durables soient dégagées.
« On continue à se poser des questions, est-ce que l’Etat de siège est en train d’évoluer ? Si ça marchait, on allait plus faire venir les forces ougandaises. Même le président a constaté que ça ne marche pas, et nous, nous évitons une gouvernance de tâtonnement », a indiqué Augustin Bisimwa.