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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

Algérie – Tayeb Bouzid, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le gouvernement de gestion des affaires courantes, conduit par Noureddine Bedoui, mène depuis quelques jours une véritable croisade contre la langue française. 

Après avoir lancé un sondage sur les réseaux sociaux, voilà que le ministre a joint l’acte à la parole. Il a, en effet, décidé, sur la base du même sondage, de supprimer le français des entêtes des documents officiels émanant de son département.

Sûr du bien fondé de sa décision, Tayeb Bouzid a affirmé que la consolidation de l’anglais se poursuivrait en Algérie. Ce passage devrait s’effectuer illico presto, ou il s’est déjà effectué. « Tous nos enseignants des sciences technologiques qui publient dans des revues internationales, le font en anglais. Quand ils vont à des rencontres, ils parlent en anglais. Ils peuvent donc donner des cours en anglais », a-t-il argumenté sur les ondes de la chaine I.

Ce n’est pas tout. Le ministre veut l’occurrence de cette transition pour améliorer le classement des universités algériennes, mais aussi pour attirer des étudiants étrangers. Car, selon lui, personne ne parle « la langue française ».

« Le classements (d’une université) est tributaire de l’intégration de certains modules, ou l’intégralité, d’une filière donnée en anglais », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter, « Tous nos programmes sont en arabe. Ils sont lus par 200 ou 300 millions de personnes arabes, naturellement. Ils sont également en français. Et personne ne parle le français ».

Intégrer l’anglais aux cursus universitaires n’est pas la trouvaille du siècle. Les universités françaises, elles-mêmes, tendent à se tourner vers cette langue mondiale. S’inscrire dans cette démarche devient, par conséquent, logique.

Sauf qu’il est nécessaire de commencer par former avant de changer d’entêtes. Il est nécessaire également d’ajouter l’anglais au français, et non de supprimer directement ce dernier. « Un butin de guerre », disaient nos pères !

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C
Pour interdire l'usage du français dans les écoles et tous les services publics rwandais, Kagame a donné le motif: l'anglais est la langue de l'intelligence et des affaires. Le français quant à lui, est la lague des idiots. Il s'ensuit que, selon Kagame, les Français, les Rwandais et africains francophones sont des abrutis. Sous peine de continuer d'abrutir les Rwandais, le français n'a pas et ne doit pas avoir une place dans le pays de Kagame. L'anglais étant la langue de l'intelligence, Kagame a unilatéralement décidé d'enrôler le Rwanda et donc les Rwandais dans l'anglophonie et interdit l'usage du français dans son pays. Conséquent avec lui-même, il a ordonné la destruction de tous les archives et livres en français ainsi que les centres culturels français au Rwanda. Les fonctionnaires dont les enseignants de l'école primaire à l'université qui ont critiqué la décision unilatérale de Kagame ont été virés sans aucune forme de procédure. Certains croupissent en prison pour atteinte à la sécurité publique du Rwanda car toute critique de la décision de Kagame est constitutive de crime d'atteinte à la sécurité de l'Etat Rwandais lourdement puni. Kagame a cru être en état de refaire l’histoire du Rwanda dans une journée. Pour concrétiser l’entrée des Rwandais dans l’anglophonie, Kagame a décidé que dans tous les écoles du Rwanda, les enseignements doivent être dispensés en anglais. Cela exigeait que tous les enseignants soient en tout état de cause en état de dispenser des cours anglais. Or, rares étaient les enseignants qui maîtrisaient l’anglais. Il en était de même dans tous les services publics (hormis une poignée de Rwandais nouvellement arrivés venus d’Ouganda et autres pays anglophones dont le niveau de qualification et de formation était invérifiable). Sur décision de Kagame, le Rwanda a recruté des mercenaires dans les pays anglophones voisins du Rwanda pour dispenser les cours d’anglais dans les écoles primaires, secondaires et universités qui avaient été vidées de leurs enseignants francophones d’une part et aux enseignants francophones d’autres part. Ces mercenaires étaient des chômeurs et vagabonds dans leurs pays d’origine. Il en a résulté que les enseignants francophones suivaient le cours d’anglais, en réalité l’anglais approximatif, un mélange d’anglais de rue et de swahili le matin et allaient enseigner les enfants rwandais en anglais dans l’après-midi. Comme je l’ai maintes fois écrit, l’école rwandaise est divisée en deux strates, par ordre, strate1 : école des enfants des oligarques kleptocrates du régime, de statut privée et très onéreuse et conséquemment réservée aux enfants des chefs puis strate 2 : école des enfants issus de la masse populaire, de statut public ou école poubelle. Le gouvernement rwandais a recruté les enseignants anglophones mercenaires au surplus moins payés uniquement pour l’école publique. L’école privé s’est dotée de bons enseignants et bien rémunérés. C’est cette école d’enfants des enfants des oligarques kleptocrates du régime Kagame qui est exhibée par Kagame pour prouver l’existence de la bonne qualité de l’école rwandaise. C’est une école qui correspond aux normes internationales d’une bonne école. Aussi, force est de constater la majorité d’enfants de ces oligarques suivent leurs études secondaires et supérieures dans de bonnes écoles anglophones au Kenya, en Ouganda, au Royaume Uni, au Canada et aux USA, le tout sous les frais de l’Etat Rwandais. Le bilan de l’enseignement de l’anglais dans l’écoles publique rwandaise sur décision unilatérale de Kagame est dramatique. Plus de 85ù de jeunes rwandais titulaires d’un certificat d’école secondaire ou d’un diplôme de second cycle universitaire sont incapables de rédiger un rapport, de s’exprimer ou d’écrite une lettre de motivation en anglais correct. Il en est de même des fonctionnaires de l’Etat Rwandais. La haute fonction publique et les postes stratégiques dans l’administration publique étant occupés par les Tutsi qui sont venus d’Ouganda et autres pays anglophones d’une part et par les enfants des oligarques qui ont fait leurs études secondaires et universitaires dans les bonnes écoles des pays anglophones d’autre part. L’enrôlement du Rwanda dans l’anglophonie a été en échec cuisant pour Kagame. Mais cet échec est dépourvu de sens chez lui car ses enfants et ceux des siens à savoir les oligarques kleptocrates de son régime ne sont pas concernés. Pour entrer dans les universités américaines et britannique, les jeunes rwandais doivent passer le test en anglais alors qu’ils sont prétendument anglophones et conséquemment censés être en possession d’un niveau suffisant en anglais qui leur épargne le test en anglais. Avant la décision néfaste et cruelle de Kagame, aucun jeune rwandais n’a passé le test en français pour entrer dans une université française. En interdisant l’usage du français dans l’école publique rwandaise, Kagame a sciemment entendu abrutir la masse populaire rwandaise. Le Président français, Macron, lui a remis les clés de l’OIF afin que le français puisse retrouver sa place d’antan. La décision de Kagame d’interdire l’usage du français l’école publique rwandaise est définitive. Par ailleurs, le Royaume Uni vient d’allouer un budget substantiel aux fins de renforcer l’enseignement de l’anglais c’est-à-dire augmenter le nombre de cours d’anglais. Le français reste et restera sous Kagame une langue optionnelle. Les gestes de Macron sont subséquemment inopérants. Il convient de préciser que le français étant la langue des idiots, Kagame ne peut donc apprendre le français alors qu’il a accepté les clés de l’OIF. Par ailleurs, Mushikiwabo qui a été désignée par Macron pour diriger l’OIF a été claire : le fait que Macron air remis les clefs de l’OIF à Kagame ne signifie nullement que le Rwanda redeviendra francophone ou que le français occupera la même place que l’anglais. Mushikiwabo a approuvée les dires de son patron selon lesquels le français est la langue des idiots. Or, le constat est que la même Mushikiwabo a accepté de promouvoir l’usage de la langue des idiots et utilise tous les jours à Paris la langue des idiots. La question posée est de savoir s’elle lit les livres écrits en langue des idiots. Etant de nationalité américaine et ayant elle-même déclaré publiquement que le français est la langue des idiots, il serait surprenant qu’elle lise des livres écrits en français. Le cas d’Algérie est différent de celui du Rwanda car l’anglais est accessoire à l’arabe alors qu’au Rwanda le Kinyarwanda est accessoire à l’anglais à l’école secondaire et à l’enseignement supérieur.