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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

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C
Kagame opère une fuite en avant. Par ce mandat d'arrêt international Kagame avoue son forfait contre Karegeya. Il convient de rappeler que lorsque le juge français Jean-Louis Bruguière a émis des mandats d'arrêt internationaux contre certains de ses collaborateurs pour avoir assassiné trois citoyens français, en réaction,le même Kagame a établi une liste des prétendus génocidaires français contre les Batutsi et a rompu des relations diplomatiques avec la France. Au surplus,il a organisé une campagne de dénigrement à grande échelle contre la France. Devant des millions de Rwandais, il a dit que si La France s'amuse à arrêter même une des personnes visées par ces mandats, lui aussi, il émettra des mandats d'arrêt internationaux contre les génocidaires français. Sa fuite en avant a été opérante car aucun des assassins des citoyens français n'a été arrêté alors qu'ils se baladaient et se baladent encore en France et dans d'autres pays du monde entier dont la Belgique, l'Allemagne, le Canada et les Usa en l'occurrence. De plus, le président Macron vient d'enterrer définitivement ces mandats même si l'appel a été interjeté contre l'ordonnance de non-lieu du juge d'instruction français. Relativement au mandat d'arrêt international contre Nyamwasa, Kagame entend faire le même chantage que celui contre la France: si l'Afrique du Sud émet des mandats d'arrêt internationaux contre les assassins de Karegeya qui sont notoirement connus ici au Rwanda, Kagame exigera l'arrestation de Nyamwasa et son extradition par l'Afrique du Sud. Si celui-ci n'accède pas à sa demande, il refusera alors d'extrader les criminels, sachant que le Rwanda ne peut extrader ses propres ressortissants d'une part et qu'il n'y a pas de convention en matière d'extradition entre le Rwanda et l'Afrique du Sud d'autre part. La question posée ici est de savoir si l'Afrique du Sud via ses juges cèdera au chantage de Kagame à l'instar des dirigeants français. Autrement dit, à l'instar des juges français, les juges sud africains diront-ils la politique à la place du droit? Attendons pour voir la suite.