Commentaire de CESAR sur l'article "Faut-il condamner la négation des génocides ?"
Commentaire envoyé par CESAR, fidèle lecteur de TFR à Kigali
...génocide rwandais.. est un mot vide de sens. Le Rwanda n'est pas une personne mais un Etat. il n'y a pas génocide contre un Etat. Ce Monsieur Gilles Foret, président de la section Rwanda de l’Union interparlementaire belge n'a manifestement pas lu la définition du génocide par la loi belge ou celle de Raphael Lemkin.
Au regard de ses dires, il se fourvoie dans une affaire qui le dépasse.
Le crime de génocide est imprescriptible. Si Gilles Foret prétend avoir compassion humaine universelle indifféremment de races, de religion et d'origine, il aurait judicieux pour de présenter le projet de loi sur le génocide de des Rohingyas de la Birmanie, impitoyablement massacrés parce qu'ils sont musulmans et minoritaires. De même, il aurait été judicieux de présenter un projet de loi sur la reconnaissance par la Belgique du génocide des Hutu burundais de 1971 à 1972, du génocide des Congolais du Kivu.
Par ailleurs, il convient de préciser que les soldats du FPR ont massacré les citoyens belges dont sœur Griet BOSMANS, Directrice belge de l’Ecole Normale Primaire (ENP) de Muramba, religieuse des Auxiliaires de l’Apostolat.
Elle a été assassinée dans la nuit du 27 au 28 Avril 1997 vers 1 heure du matin par les soldats de l'armée Tutsi de Kagamé.
La charité bien ordonnée commence par soi-même. Si ce Monsieur est pourvu d'humanité comme il le prétend, il devrait l'exprimer d'abord envers ses compatriotes. Pour ce faire, il serait judicieux pour lui de demander au Premier Ministre Belge, fils de Louis Michel ( la voix de Kagamé au Parlement Européen, lequel Kagamé est l'assassin de sa compatriote ci-dessus indiquée) la création d'une commission d'enquête du Parlement Belge dont la mission porterait sur l'assassinat de la none Griet BOSMANS et l'envoi à la barre des assassins qui sont notoirement connus.
Enfin, si ce Monsieur prétend avoir un sens aigu de la justice, il aurait été crédible en proposant la création d'une commission d'enquête sur les deux avions militaires qui étaient derrière celui du Président Habyarimana dans le ciel Rwandais à l'heure où l'avion présidentiel a été abattu par des missiles par Kagamé. En effet, dans Rapport de la Commission d’enquête parlementaire du Sénat de Belgique sur les événements du Rwanda, il est mentionné qu’à l'heure où l'avion du Président Rwandais a été abattu, un avion espion belge équipé de système anti-missile et un second avion pleins de parachutistes belges étaient dans la ciel Rwandais.
Le commandant de bord de l'avion espion a nécessairement vu le lieu où les missiles ont été tirés. Celui-ci a confirmé l'effectivité des faits mais aucune question ne lui a été posée par les sénateurs belges sur ce qu'il était parti faire et faisait au Rwanda et pourquoi et ce qu'il a fait et vu à l'heure de l'assassinat du Président Habyarimana.
Après le méfait auquel a assisté le commandant de bord de l'avion espion, les deux avions ont rebroussé chemin et ont atterri à Nairobi au Kenya. Il en est de même du commandant de bord de l'avion plein de parachutistes.
Alors que cet élément était et est manifestement capital dans l'assassinat du Président Habyarimana, les sénateurs belges en ont sciemment fait abstraction. Par ailleurs, sur les tonnes d’armes que le contingent belge de la MINUAR a laissés au FPR et la destruction de la RTLM par les soldats belges de la MINUAR, les sénateurs belgas en ont sciemment fait abstraction.
Au regard des dires de Gilles Foret, le génocide rwandais veut dire génocide des Tutsi. Seuls les Tutsi appartiennent à l'humanité et méritent conséquemment compassion et justice de la part des Belges. Sa compatriote et encore moins les Hutu, Présidents Habyarimana et Ntaryamira, les Congolais et autres n'appartiennent pas à l'humanité. Il s'ensuit que les crimes qui ont été commis à leur endroit par les soldats Tutsi sont des dommages collatéraux inévitables dans une guerre. Le génocide exclusivement des Tutsi, au surplus mentionné nul par dans les rapports de l'ONU et dans les décisions du TPIR, doit être reconnu par la loi belge et celle-ci doit conséquemment sanctionner toute évocation de l'existence ce génocide exclusivement des Tutsi Rwandais ou toute demande de débat juridique sur ce génocide dit des Tutsi.
Pour Gilles Foret, le génocide des Tutsi est un fait établi et partant indiscutable quand bien-même aucune preuve de ce fait établi n'a été apportée. Kagamé et les excroissances opérant en Belgique dont Gilles Foret ont décidé que seuls les crimes qui ont été commis contre les Tutsi doivent être qualifiés de génocide, que tout débat sur cette qualification ou toute contestation de celle-ci est exclue peu, importe le bien-fondé de ce débat ou de cette contestation, qu'en conséquence, sous peine de s'exposer au sanction pénale pour négation de génocide dit des Tutsi, il faut retenir cette qualification donnée par Kagame pour les saintes écritures.
Par son projet, Gilles Foret veut que son pays, la Belgique, à l'instar du Rwanda décide que le génocide des Tutsi est un fait établi et partant indiscutable que toute demande de débat sur les crimes qui ont été commis dans notre pays ou toute contestation de la qualification juridique donnée par Kagame aux crimes qui ont été commis contre les Tutsi soit réprimée par la loi Belge.
Il ressort de l'ensemble des extraits de ses déclarations que Gilles Foret a une définition sélective des mots justice, compassion humaine et humanité. Il faut espérer que les parlementaires belges seront rationnels et que par conséquent ils ne perdront pas leur temps sur un projet de loi fondé sur des considérations émotionnelles et partant subjectives de Monsieur Gilles Foret.
A défaut, le génocide tel qu’il est défini par le droit international et la loi interne belge, étant un crime imprescriptible, il faudra alors voter une loi qui réprime la négation de tous les génocides : ceux des Hutu Burundais en 1972, Rohingyas Birmans, Congolais du Kivu, Indiens d’Amérique, Hutu Rwandais et Burundais réfugiés en ex-Zaïre et autres même si cette qualification n’a pas été reconnue par un tribunal international ou un Etat. Le génocide dit exclusivement des Tutsi n’a pas été et n’est reconnu par aucun tribunal pénal international en l’occurrence le TPIR ( voir ses décisions dans l’Affaire Militaire I. Toute invocation d’un fait par une juridiction, fut-elle internationale contre un accusé doit être prouvée quant à son effectivité. Un fait est considéré comme établi s si commission est notoriété publique et que son effectivité ne soulève donc aucune contestation possible, le tout au regard des faits chronologiquement précisés. Concernant le cas du Rwanda, au regard de l’ensemble des faits à savoir des crimes qui ont été commis au Rwanda, leur analyse chronologique infirme les dires de Monsieur de Gilles Foret.
S’il entend continuer dans son agissement, je lui suggère de bien se documenter d’abord sur la chronologie des crimes qui ont été commis au Rwanda :
1/ Qui était qui, qui a fait quoi, qui a tiré le premier le 01/10/1990, le 06/04/1994 ?
2/Qui a commencé le premier la commission des crimes, contre qui et pourquoi à partir du 01/10/1990 au 04/07/1994?
Ces éléments lui permettront d’être cohérent et conséquent dans son projet de loi.
Au regard de ses dires, il se fourvoie dans une affaire qui le dépasse.
Le crime de génocide est imprescriptible. Si Gilles Foret prétend avoir compassion humaine universelle indifféremment de races, de religion et d'origine, il aurait judicieux pour de présenter le projet de loi sur le génocide de des Rohingyas de la Birmanie, impitoyablement massacrés parce qu'ils sont musulmans et minoritaires. De même, il aurait été judicieux de présenter un projet de loi sur la reconnaissance par la Belgique du génocide des Hutu burundais de 1971 à 1972, du génocide des Congolais du Kivu.
Par ailleurs, il convient de préciser que les soldats du FPR ont massacré les citoyens belges dont sœur Griet BOSMANS, Directrice belge de l’Ecole Normale Primaire (ENP) de Muramba, religieuse des Auxiliaires de l’Apostolat.
Elle a été assassinée dans la nuit du 27 au 28 Avril 1997 vers 1 heure du matin par les soldats de l'armée Tutsi de Kagamé.
La charité bien ordonnée commence par soi-même. Si ce Monsieur est pourvu d'humanité comme il le prétend, il devrait l'exprimer d'abord envers ses compatriotes. Pour ce faire, il serait judicieux pour lui de demander au Premier Ministre Belge, fils de Louis Michel ( la voix de Kagamé au Parlement Européen, lequel Kagamé est l'assassin de sa compatriote ci-dessus indiquée) la création d'une commission d'enquête du Parlement Belge dont la mission porterait sur l'assassinat de la none Griet BOSMANS et l'envoi à la barre des assassins qui sont notoirement connus.
Enfin, si ce Monsieur prétend avoir un sens aigu de la justice, il aurait été crédible en proposant la création d'une commission d'enquête sur les deux avions militaires qui étaient derrière celui du Président Habyarimana dans le ciel Rwandais à l'heure où l'avion présidentiel a été abattu par des missiles par Kagamé. En effet, dans Rapport de la Commission d’enquête parlementaire du Sénat de Belgique sur les événements du Rwanda, il est mentionné qu’à l'heure où l'avion du Président Rwandais a été abattu, un avion espion belge équipé de système anti-missile et un second avion pleins de parachutistes belges étaient dans la ciel Rwandais.
Le commandant de bord de l'avion espion a nécessairement vu le lieu où les missiles ont été tirés. Celui-ci a confirmé l'effectivité des faits mais aucune question ne lui a été posée par les sénateurs belges sur ce qu'il était parti faire et faisait au Rwanda et pourquoi et ce qu'il a fait et vu à l'heure de l'assassinat du Président Habyarimana.
Après le méfait auquel a assisté le commandant de bord de l'avion espion, les deux avions ont rebroussé chemin et ont atterri à Nairobi au Kenya. Il en est de même du commandant de bord de l'avion plein de parachutistes.
Alors que cet élément était et est manifestement capital dans l'assassinat du Président Habyarimana, les sénateurs belges en ont sciemment fait abstraction. Par ailleurs, sur les tonnes d’armes que le contingent belge de la MINUAR a laissés au FPR et la destruction de la RTLM par les soldats belges de la MINUAR, les sénateurs belgas en ont sciemment fait abstraction.
Au regard des dires de Gilles Foret, le génocide rwandais veut dire génocide des Tutsi. Seuls les Tutsi appartiennent à l'humanité et méritent conséquemment compassion et justice de la part des Belges. Sa compatriote et encore moins les Hutu, Présidents Habyarimana et Ntaryamira, les Congolais et autres n'appartiennent pas à l'humanité. Il s'ensuit que les crimes qui ont été commis à leur endroit par les soldats Tutsi sont des dommages collatéraux inévitables dans une guerre. Le génocide exclusivement des Tutsi, au surplus mentionné nul par dans les rapports de l'ONU et dans les décisions du TPIR, doit être reconnu par la loi belge et celle-ci doit conséquemment sanctionner toute évocation de l'existence ce génocide exclusivement des Tutsi Rwandais ou toute demande de débat juridique sur ce génocide dit des Tutsi.
Pour Gilles Foret, le génocide des Tutsi est un fait établi et partant indiscutable quand bien-même aucune preuve de ce fait établi n'a été apportée. Kagamé et les excroissances opérant en Belgique dont Gilles Foret ont décidé que seuls les crimes qui ont été commis contre les Tutsi doivent être qualifiés de génocide, que tout débat sur cette qualification ou toute contestation de celle-ci est exclue peu, importe le bien-fondé de ce débat ou de cette contestation, qu'en conséquence, sous peine de s'exposer au sanction pénale pour négation de génocide dit des Tutsi, il faut retenir cette qualification donnée par Kagame pour les saintes écritures.
Par son projet, Gilles Foret veut que son pays, la Belgique, à l'instar du Rwanda décide que le génocide des Tutsi est un fait établi et partant indiscutable que toute demande de débat sur les crimes qui ont été commis dans notre pays ou toute contestation de la qualification juridique donnée par Kagame aux crimes qui ont été commis contre les Tutsi soit réprimée par la loi Belge.
Il ressort de l'ensemble des extraits de ses déclarations que Gilles Foret a une définition sélective des mots justice, compassion humaine et humanité. Il faut espérer que les parlementaires belges seront rationnels et que par conséquent ils ne perdront pas leur temps sur un projet de loi fondé sur des considérations émotionnelles et partant subjectives de Monsieur Gilles Foret.
A défaut, le génocide tel qu’il est défini par le droit international et la loi interne belge, étant un crime imprescriptible, il faudra alors voter une loi qui réprime la négation de tous les génocides : ceux des Hutu Burundais en 1972, Rohingyas Birmans, Congolais du Kivu, Indiens d’Amérique, Hutu Rwandais et Burundais réfugiés en ex-Zaïre et autres même si cette qualification n’a pas été reconnue par un tribunal international ou un Etat. Le génocide dit exclusivement des Tutsi n’a pas été et n’est reconnu par aucun tribunal pénal international en l’occurrence le TPIR ( voir ses décisions dans l’Affaire Militaire I. Toute invocation d’un fait par une juridiction, fut-elle internationale contre un accusé doit être prouvée quant à son effectivité. Un fait est considéré comme établi s si commission est notoriété publique et que son effectivité ne soulève donc aucune contestation possible, le tout au regard des faits chronologiquement précisés. Concernant le cas du Rwanda, au regard de l’ensemble des faits à savoir des crimes qui ont été commis au Rwanda, leur analyse chronologique infirme les dires de Monsieur de Gilles Foret.
S’il entend continuer dans son agissement, je lui suggère de bien se documenter d’abord sur la chronologie des crimes qui ont été commis au Rwanda :
1/ Qui était qui, qui a fait quoi, qui a tiré le premier le 01/10/1990, le 06/04/1994 ?
2/Qui a commencé le premier la commission des crimes, contre qui et pourquoi à partir du 01/10/1990 au 04/07/1994?
Ces éléments lui permettront d’être cohérent et conséquent dans son projet de loi.
CESAR, fidèle lecteur de TFR à Kigali