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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

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C
Kagame a déclaré vouloir chasser les déplacés volontaires burundais appelés incorrectement réfugiés. C'est surprenant de sa part. En effet, Kagame a mobilisé des ressources humaines et matérielles énormes pour pousser les paysans burundais à quitter leurs villages pour aller vivre dans des camps de concentration comme des bêtes sans maître ici au Rwanda. <br /> Pourquoi l'a-t-il fait?<br /> Au regard des faits qui ne sont pas à prouver et dont Kagame a reconnu publiquement leur effectivité au demeurant, celui-ci voulait démontrer au monde que le Président Burundais massacre les Burundais en l'occurrence les Tutsi, que dès lors, pour ne pas être tués, ces Burundais ont conséquemment fui les massacres commis par leur président. Un tueur de son peuple n'est pas digne de diriger le Burundi. Il s'ensuit qu'il doit être dégommé ou mis hors jeu. Ainsi, le coup d'Etat qui a foiré contre le Président Burundais alors qu'il avait soigneusement planifié aurait été nécessairement justifié. <br /> Après son fiasco en RDC, il essuie un second camouflet. Il convient de préciser qu’il n’a pas infirmé les faits évoqués à son endroit par es experts de l’ONU. En réponse au contenu du rapport onusien, Kagame entend chasser les femmes, enfants et hommes paysans burundais alors qu’il est irréfutablement responsable des conditions infrahumaines dans lesquelles ils se trouvent actuellement. La cruauté, l’inhumanité et le cynisme sont ces points forts. Il n’est donc pas étonnant qu’il puisse commettre un tel agissement.<br /> Sur le fond, Kagame a terminé le recrutement des escadrons de la mort qui, avec les soldats rwandais de nationalité burundaise ou ex-réfugiés tutsi rwandais au Burundi, qui sèment la mort et la terreur au Burundi. Ces escadrons de la mort sont ici au Rwanda. Ils sont logés et nourris par Kagame.<br /> Il s’ensuit que le fait de chasser ses pauvres paysans burundais, outre que c’est cruel, c’est du poudre aux yeux. C’est prendre les Rwandais et les Burundais pour les idiots. Par ailleurs, il dispose d’autres canaux de recruter, former et armer les escadrons de la mort contre l’Etat Burundais. Kagame est protéger par les USA et le Royaume Uni via Tony Blair, son conseiller spécial et ce, jusqu’à son lit. Il utilise les matériels de communication fournis par les USA. L’Agence Régionale de la CIA en Afrique des l’Est est ici au Rwanda. Par conséquent, Obama est parfaitement des faits et gestes de Kagame. Et Kagame, en sa qualité d’ex-espion, le sait déjà. Il est dès lors surprenant qu’il ait tenté de nier l’évidence notoire. <br /> Ce qui est demandé à Kagame, c’est de respecter strictement les chartes de l’ONU et de l’Union Africaines et toutes les conventions internationales auxquelles son pays est parti relativement à la sécurité internationale et aux rapports entre son pays et le Burundi.<br /> Que doit faire le gouvernement burundais ?<br /> Il doit demander à l’ONU de sommer ceux qui prennent en otage ces pauvres paysans pour prétendument défendre les causes perdues d’avance et définitivement de les libérer pour qu’ils puissent regagner leurs villages et ainsi permettre aux milliers d’enfants d’aller à l’école. Bien entendu il ne peut forcer ceux qui refusent de retourner au Burundi. <br /> Mais en application de la Convention relative aux Droits de l’Enfant, faite à New York le 26 janvier 1990 à laquelle le Burundi est parti, dans l’intérêt des enfants pris en otage par les parents irresponsables, le gouvernement burundais peut demander aux HCR de rapatrier par force parents manipulés qui ne pensent même à l’avenir de leurs enfants. Il en va de sa crédibilité et de sa responsabilité.<br /> <br /> La solution durable et définitive au drame qui frappe des pauvres paysans burundais de Bujumbura c’est sommer Kagame à respecter les chartes de l’ONU et de l’UA. A défaut le sanctionner durement de sorte qu’il ne puisse pas recommencer. C’est l’impunité dont il jouit qui le pousse à commettre les crimes en RDC, au Burundi et dans son pays contre les Burundais, les Congolais et les Rwandais