Le Burundi est une histoire de nickel
Par Boniface Musavuli (https://www.facebook.com/musavuliboniface)
Analyste (RDC) politique et militant des droits de l'homme.
Chers amis,
Ne soyons pas naïfs une fois de plus en nous laissant mener par le bout du nez par les médias dominants sur cette affaire de la crise politique au Burundi. Nous sommes supposés avoir tiré les leçons de l’Irak (armes de destruction massives), de la Libye (génocide à Bengazi) et du Zaïre (génocide contre les Banyamulenge). Des mensonges qui préparaient les esprits à cautionner les campagnes barbares de destruction des pays dont les seuls bénéficiaires sont les multinationales et les milieux d’affaires occidentaux. On a raconté toutes ces histoires sur l’Irak pour accaparer son pétrole et jeter sa population dans l’anarchie. On a raconté toutes ces histoires sur la Libye de Kadhafi pour accaparer son pétrole et jeter sa population dans l’anarchie. On a raconté toutes ces histoires sur les Banyamulenge pour accaparer le coltan congolais, la cassitérite, le cobalt et bientôt son pétrole et jeter les Congolais dans l’anarchie. Quid du Burundi ? ON A DECOUVERT D’IMMENSES GISEMENTS DE NICKEL DANS LE SOUS-SOL BURUNDAIS. Un trésor qui, comme le pétrole irakien, le pétrole libyen et le coltan congolais vaut des milliards de dollars. Le président Nkurunziza n’est pas un saint, mais lorsqu’on l’aura éliminé et transformé le Burundi en une sorte de « Kivu », il n’y aura qu’un gagnant : les mêmes multinationales qui pillent l’Est du Congo après avoir poussé les Rwandais et les Congolais à s’entretuer comme des bêtes sauvages. Les mêmes multinationales qui pillent le pétrole de la Libye et de l’Irak après avoir fait éliminer les autorités étatiques de ces pays, naguère riches et prospère. En tout cas, ni l’assassinat du général Adolphe Nshimirimana, ni l’attentat contre le défenseur des droits de l’homme Pierre-Claver Mbonimpa ne profitent au président Nkurunziza. Si nous sommes d’accord avec ce constat, posons-nous alors, tout simplement cette question : A QUI PROFITENT CES CRIMES ? La réponse se trouve dans mon propos ci-haut : AUX MULTINATIONALES ET A LEURS MARIONNETTES QUI S’APPRETENT A METTRE LE BURUNDI A FEU ET A SANG POUR MIEUX PILLER SES GISEMENTS DE NICKEL.
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Commentaire
Nous adhérons a 100% aux analyses de Boniface Musavuli sur la crise burundaise. Ceux qui considèrent que la Cour constitutionnelle du Burundi n'a aucune légitimité pour trancher la question du mandat présidentiel font montre d'un mépris inacceptable à l'endroit des institutions burundaises. Au nom de quoi les occidentaux auraient-ils toujours raison y compris sur des questions relevant de notre survie en tant que peuples? Jusqu'à preuve du contraire le Burundi est le pays dont le processus démocratique était le plus avancé à la veille de la déstabilisation actuelle. La liberté et les droits dont jouit l'opposition burundaise n'a pas d'équivalent dans la region. En tout cas pas à Kampala ou à Kigali. Au delà de la course au Nickel mise en exergue par notre frère Boniface Musavuli, les voisins du Burundi se comportent comme ces mauvais élèves qui, par jalousie, font tout pour distraire et harceler l'élève studieux et discipliné, l'accusant d'excès de zèle. Museveni et Kagame veulent pousser le régime du président Nkurunziza à la faute et créer le chaos. Entretemps ils se seront fait réélire présidents à vie.
Après le Burundi, ce sera probablement le tour de la Tanzanie. Ce scénario n'est pas une fiction. Oh que non. Pour le malheur des peuples de notre région.
Chers amis,
Ne soyons pas naïfs une fois de plus en nous laissant mener par le bout du nez par les médias dominants sur cette affaire de la crise politique au Burundi. Nous sommes supposés avoir tiré les leçons de l’Irak (armes de destruction massives), de la Libye (génocide à Bengazi) et du Zaïre (génocide contre les Banyamulenge). Des mensonges qui préparaient les esprits à cautionner les campagnes barbares de destruction des pays dont les seuls bénéficiaires sont les multinationales et les milieux d’affaires occidentaux. On a raconté toutes ces histoires sur l’Irak pour accaparer son pétrole et jeter sa population dans l’anarchie. On a raconté toutes ces histoires sur la Libye de Kadhafi pour accaparer son pétrole et jeter sa population dans l’anarchie. On a raconté toutes ces histoires sur les Banyamulenge pour accaparer le coltan congolais, la cassitérite, le cobalt et bientôt son pétrole et jeter les Congolais dans l’anarchie. Quid du Burundi ? ON A DECOUVERT D’IMMENSES GISEMENTS DE NICKEL DANS LE SOUS-SOL BURUNDAIS. Un trésor qui, comme le pétrole irakien, le pétrole libyen et le coltan congolais vaut des milliards de dollars. Le président Nkurunziza n’est pas un saint, mais lorsqu’on l’aura éliminé et transformé le Burundi en une sorte de « Kivu », il n’y aura qu’un gagnant : les mêmes multinationales qui pillent l’Est du Congo après avoir poussé les Rwandais et les Congolais à s’entretuer comme des bêtes sauvages. Les mêmes multinationales qui pillent le pétrole de la Libye et de l’Irak après avoir fait éliminer les autorités étatiques de ces pays, naguère riches et prospère. En tout cas, ni l’assassinat du général Adolphe Nshimirimana, ni l’attentat contre le défenseur des droits de l’homme Pierre-Claver Mbonimpa ne profitent au président Nkurunziza. Si nous sommes d’accord avec ce constat, posons-nous alors, tout simplement cette question : A QUI PROFITENT CES CRIMES ? La réponse se trouve dans mon propos ci-haut : AUX MULTINATIONALES ET A LEURS MARIONNETTES QUI S’APPRETENT A METTRE LE BURUNDI A FEU ET A SANG POUR MIEUX PILLER SES GISEMENTS DE NICKEL.

Chers amis,
Ne soyons pas naïfs une fois de plus en nous laissant mener par le bout du nez par les médias dominants sur cette affaire de la crise politique au Burundi. Nous sommes supposés avoir tiré les leçons de l’Irak (armes de destruction massives), de la Libye (génocide à Bengazi) et du Zaïre (génocide contre les Banyamulenge). Des mensonges qui préparaient les esprits à cautionner les campagnes barbares de destruction des pays dont les seuls bénéficiaires sont les multinationales et les milieux d’affaires occidentaux. On a raconté toutes ces histoires sur l’Irak pour accaparer son pétrole et jeter sa population dans l’anarchie. On a raconté toutes ces histoires sur la Libye de Kadhafi pour accaparer son pétrole et jeter sa population dans l’anarchie. On a raconté toutes ces histoires sur les Banyamulenge pour accaparer le coltan congolais, la cassitérite, le cobalt et bientôt son pétrole et jeter les Congolais dans l’anarchie. Quid du Burundi ? ON A DECOUVERT D’IMMENSES GISEMENTS DE NICKEL DANS LE SOUS-SOL BURUNDAIS. Un trésor qui, comme le pétrole irakien, le pétrole libyen et le coltan congolais vaut des milliards de dollars. Le président Nkurunziza n’est pas un saint, mais lorsqu’on l’aura éliminé et transformé le Burundi en une sorte de « Kivu », il n’y aura qu’un gagnant : les mêmes multinationales qui pillent l’Est du Congo après avoir poussé les Rwandais et les Congolais à s’entretuer comme des bêtes sauvages. Les mêmes multinationales qui pillent le pétrole de la Libye et de l’Irak après avoir fait éliminer les autorités étatiques de ces pays, naguère riches et prospère. En tout cas, ni l’assassinat du général Adolphe Nshimirimana, ni l’attentat contre le défenseur des droits de l’homme Pierre-Claver Mbonimpa ne profitent au président Nkurunziza. Si nous sommes d’accord avec ce constat, posons-nous alors, tout simplement cette question : A QUI PROFITENT CES CRIMES ? La réponse se trouve dans mon propos ci-haut : AUX MULTINATIONALES ET A LEURS MARIONNETTES QUI S’APPRETENT A METTRE LE BURUNDI A FEU ET A SANG POUR MIEUX PILLER SES GISEMENTS DE NICKEL.