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Publié par La Tribune Franco-Rwandaise

HAITI/DUVALIER - La mort de Duvalier ne doit pas clore les poursuites contre ses acolytes, selon la FIDH

Arusha, 06 octobre 2014 (FH) - La mort de l’ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier ne doit pas mettre fin aux poursuites contre ses acolytes pour les crimes perpétrés durant son régime, demandent, dans un communiqué conjoint, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et ses organisations membres à Haïti.

Jean-Claude Duvalier, qui régna sans partage sur Haïti de 1971 à 1986, est mort samedi d’une crique cardiaque à l’âge de 63 ans. Après avoir, dans un premier temps jugé les faits prescrits, la justice de Port-au-Prince avait  décidé, en février dernier, de rétablir les accusations de crimes contre l’humanité contre l’ex-dictateur et d’ordonner un supplément d’instruction sur ces crimes.
« La mort de Jean Claude Duvalier ne met pas fin aux poursuites entamées devant la justice contre son régime, les victimes du régime Duvalier ayant également porté plainte contre les acolytes de l’ex-dictateur », a déclaré Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau national (haïtien) de défense des droits humains (RNDDH) et secrétaire général de la FIDH.
« Si Duvalier est mort sans être jugé, il était en revanche poursuivi pour des disparitions forcées, des exécutions extrajudiciaires et des tortures qu’il avait ordonnées. Il a certes échappé à la condamnation mais pas à la justice, ni à l’oubli », a rappelé Karim Lahidji, président de la FIDH.
Alors qu’il était exilé en France depuis 25 ans, Duvalier était retourné à Haïti en janvier 2011 après le désastreux tremblement de terre qui venait de secouer le pays.
Duvalier, qui s’était autoproclamé président à vie, était arrivé au pouvoir en 1971 à l’âge de 19 ans, après le décès de son père, perpétuant une longue dictature dans ce pays qui compte parmi les plus pauvres du monde.
Son père, François Duvalier, surnommé « Papa Doc », avait créé une milice, les « tontons macoutes », qui faisait régner la terreur. En bon héritier, « Bébé Doc » avait marché sur les traces de son père.
Plusieurs milliers d'opposants furent ainsi assassinés, torturés ou contraints à l'exil durant la dictature duvaliériste.
ER

© Agence Hirondelle

L'ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier est mort

Jean-Claude Duvalier en février 2013 à Port-au-Prince.

L'ex-dictateur, qui était surnommé «Baby Doc», s'est éteint samedi matin d'une crise cardiaque, à l'âge de 63 ans.

http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/04/01003-20141004ARTFIG00156-l-ancien-president-haitien-jean-claude-duvalier-est-mort.php

L'ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier est mort samedi matin à Port-au-Prince d'une crise cardiaque, a annoncé la ministre de la santé Florence Guillaume Duperval. Il était âgé de 63 ans. «La famille nous a téléphoné ce matin pour envoyer un hélicoptère-ambulance après son malaise cardiaque, nous n'avons pas eu le temps de le transporter, on a essayé de donner des soins sur place puis a on constaté le décès», a précisé la ministre.

Celui qu'on surnommait «Baby Doc» avait hérité en 1971, à l'âge de 19 ans, du pouvoir de son père, le dictateur François Duvalier, avant d'être renversé en 1986 par une révolte populaire. Jean-Claude Duvalier s'était alors réfugié en France, où il a passé 25 ans en exil. C'est finalement en 2011 qu'il était revenu en Haïti à la surprise générale. Il en avait profité pour faire amende honorable, faisant part dans une brève déclaration de sa «profonde tristesse» pour ceux qui disent avoir été «à juste titre (...) victimes de (son) gouvernement». Il avait également assuré être revenu pour «aider le peuple haïtien».

Mais depuis son retour, de nombreuses plaintes avaient été déposées contre lui, pour arrestations illégales, tortures, emprisonnements et exil forcé de ses opposants, mais aussi détournements de fonds. Aucun procès n'a toutefois pu être organisé.

Après plusieurs refus de comparaître, l'ex-président s'était présenté pour la première fois devant la cour d'appel de Port-au-Prince en février 2013. La justice haïtienne avait ordonné une nouvelle enquête en février dernier sur les crimes contre l'humanité «imprescriptibles» imputés à l'ancien dictateur.

Jean-Claude Duvalier, dont les avocats soulignaient régulièrement la frêle santé, vivait retiré dans un quartier huppé des hauteurs de Port-au-Prince.

La FIDH s'acharne sur Duvalier, mort, mais ne dit pas un mot sur les crimes de Kagame !
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