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Publié par IBUKABOSE

Le ministe rwandais des affaires étrangère

s, Louise Mushikiwabo, ne donne pas cher de la peau d'Alain Juppé ! Message du Ministre rwandais des affaires étrangères, adressé à différentes antennes du FPR (Intore) après sa visite en France.

Le contenu de ce message envoyé à partir de son Black Berry est en Kinyarwanda. Voici une traduction libre du message original ci-après.

On Sat Jul 23rd, 2011 12:07 AM CEST lmushikiwa@aol.com wrote:

Salut à tous les Intore ! Je voudrais d’abord vous remercier de votre intense activité ces derniers jours sur notre forum de discussion, ce qui nous aide à réfléchir sur nos missions dans le cadre de trouver des solutions aux difficultés que rencontre notre pays. Voici quelques jours que je suis avec intérêt vos échanges d’informations relatives à la visite que je viens d’effectuer en France cette semaine, ainsi que les commentaires des journalistes. Je vais vous dire ce qu’il en est :

(1) Premièrement Alain Juppé ne figurait pas sur l’agenda de ma mission en France. On s’était convenu avec nos hôtes que j’aurais des entretiens avec les conseillers du Président Sarkozy et le Ministre de Raincourt chargé de la coopération. Ce dont nous nous sommes sûrs ce que le Ministre Juppé se demande ce qu’il adviendra de lui le jour où notre Président arrivera à Paris !

(2)Deuxièmement, le Rwanda a des relations avec la France et non avec le Ministre Juppé (une affaire d’États et non une affaire d’individus).

(3)Une autre chose c’est que tous les préparatifs se déroulent bien et le voyage sera excellent.

POURSUIVONS NOS BUTS ! LM

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Mushikiwabo_Raincourt.jpgOn Sat Jul 23rd, 2011 12:07 AM CEST lmushikiwa@aol.com wrote:

> Ntore mwese muraho! Reka mbanze mbashimire ukuntu Urubuga rwacu murino minsi rufite activite intense ituma turushaho gutekereza ku nshingano zacu mugukemura ibibazo igihugu cyacu gihura nabyo. Nanditse kuko maze iminsi nkurikira amakuru muhana kuruzinduko nagiriye muBufaransa muriki cyumweru, nicyo bamwe mu banyamakuru babivuzeho; none nifuje kubabwira uko bihagaze. (1) Icyambere nuko ntigeze mpaguruka njya mu Bufaransa mfite gahunda na Ministre Juppe. Icyo twari twumvikanye n'Abadutumira nuko nzabonana n'abajyanama ba President Sarkozy na Ministre de Raincourt ushinzwe Cooperation. Icyo tuzi neza nuko Ministre Juppe ubu yibaza uko azabigenza Umukuru w'Igihugu cyacu asesekaye Paris!
(2) Icyakabiri nuko u Rwanda rukorana n'uBufaransa ntabwo rukorana na Min. Juppe (une affaire d'Etats et non une affaire d'individus). (3) Ikindi nuko preparations zose zigenda neza urugendo ruzaba rwiza. TWIKOMEREZE IMIHIGO! LM
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B
<br /> <br /> Nous devons construire le Rwandais avec des critiques constructives. Le Rwandais est pour tout le Rwandais.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> J’aimerais que quelqu’un me dise si les règles allant avec la déontologie diplomatique ont changé complètement pendant ces dernières années, à<br /> tel point que le chef de la diplomatie rwandaise ose donner de telles explications, en essayant de justifier le fait qu’elle n’a pas rencontré son homologue français au cours de sa dernière<br /> visite à Paris. Je pose cette question avec beaucoup de sérieux, me disant que sans doute, nous autres qui avons terminé ce genre d’études au temps de la guerre froide sommes devenus « ba<br /> karahanyuze », et que peut-être,  de tels propos seraient très appropriés dans la diplomatie « moderne » de la mondialisation. Non<br /> seulement ces paroles  sont très choquantes, irréfléchies (ubuhubutsi), mais surtout elles véhiculent une sorte « d’arrogance fourbe »,<br /> adoptée expressément juste pour se donner un peu d’assurance devant leurs INTORE très déçus, parce que Monsieur JUPPE ne l’a pas reçue. Quoi qu’il en soit, il n’y a vraiment pas de quoi se<br /> féliciter quant à la réussite de cette visite. Le ministre rwandais des affaires étrangères doit être la première personne a avoir fait ce constat, sinon elle ne se serait pas donné tant de<br /> peine à chercher comment s’expliquer devant leurs INTORE affolés, allant jusqu’à imaginer des scénarios d’un film de fiction, où l’on voit Monsieur JUPPE « - se terrer au Quai d’Orsay,<br /> - aller chercher un certificat médical frauduleusement pour échapper à la honte, - ou encore prendre tout son courage et aller  s’agenouiller devant le mémorial de Gisozi en demandant pardon, au moment où le Président SARKOZY reçoit en grandes pompes Monsieur KAGAME, accompagné de Madame<br /> MUSHIKIWABO !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il y a vraiment de quoi me faire penser qu’au Rwanda toutes les règles sont inversées, et que la diplomatie n’y échappe pas. En admettant que<br /> Madame MUSHIKIWABO dit vrai et que donc, rencontrer le ministre des affaires étrangères français n’ait pas été dans son agenda, alors qu’elle allait préparer la visite de son président dans ce<br /> pays, ceci est déjà en soi un couac diplomatique. L’on peut espérer que ces INTORE à qui est destiné son message sont capables de comprendre cela ? ! Pis encore, cette façon de<br /> s’expliquer en disant : je devais rencontrer celui là, tel et pas tel ! Même au cas où effectivement cela aurait été planifié d’avance, mais surtout vu la façon dont cette visite s’est<br /> déroulée, en réalité c’est comme si à Paris Madame MUSHIKIWABO marchait sur les œufs, craignant et évitant de croiser telle ou telle autre autorité française. Mais quel peut bien être le fruit de<br /> cette diplomatie bilatérale caractérisée par la crainte, les accusations mutuelles, les chantages, les visites reportées indéfiniment sinon préparées dans les conditions telles que décrites dans<br /> le message de Madame MUSHIKIWABO aux INTORE que je commente ici, etc… Aucun fruit bon à la consommation ne sortira jamais de tout ça ! Et pourtant la solution à ce problème est si<br /> visible ! C’est-à-dire oser affronter la vérité relative aux dossiers qui fâchent ! Mais pour les uns, plutôt mourir que d’assumer leurs actes ! Je pense que nous risquons<br /> d’assister à ce jeu de cache-cache ou du chat et la souris pour longtemps encore…. A moins que l’une des deux parties ne soit plus courageux que l’autre et qu’enfin elle dise « basta »<br /> « that’s enough », moi j’assume, que la vraie justice fasse son travail et qu’on en finisse ! Ce jour-là « IMPUNDU ZIZAVUGA » !<br /> <br /> <br /> <br />